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Bienvenue sur le site officiel de Christian Fatton!

Vous êtes sur le site d’un coureur passionné de course à pied d’ultra qui se plaît d’essayer de repousser ses limites.

L’amitié trouvée en course et de nouveaux défis sportifs sont mes moteurs. J’ai la chance de pouvoir compter sur de nombreux amis, mes enfants, ma famille ou ma femme pour me ravitailler lors de ces grosses compétitions. Merci sincèrement, je leur dois la plupart de mes meilleurs résultats lorsqu’une assistance est autorisée.

Je vous laisse aussi découvrir mes poèmes dont les idées me sont venues souvent en courant. Au travers des menus, vous apprendrez ainsi à me connaître un peu mieux et vous invite à me contacter.

Dans la mesure de mes moyens, j’essaierai de répondre à vos attentes.La course à pied, malgré mon esprit compétitif, est pour moi un espace de rencontre et de partage amical. C’est pour moi souvent un lieu festif plein de joies diverses.

Je vous souhaite de bons moments sur mon site, mais n’oubliez pas l’heure de votre entraînement!

Dernières News :


2025.06.01 au 13 Crossing the Alps des coureurs fous

Crossing the Alps des coureurs fous, de Venise à Montreux en 13 étapes, 716 km.
Du 1er juin au 13 juin 2025. Je prends part aux étapes 9, 10, 12 et 13.
Etape 9, lundi 9.06.25: de Bodio dans la Léventine au col du Gotthard, 46 km. 6h42, 1819 m D+.
Quelques photos de la montée de la Levantine et du Gothard aujourd’hui. Ma décision de renoncer au Swiss canyon 166 km était justifiée, problème de hanche dès le départ. Mais belle étape, assez fraîche sur les 20 premiers km et aussi sur la route de la Tremola qui n’est pas molle mais dure de ses pavés. Vu une marmotte au milieu de la route, bien vivante qui reniflait je me demandais bien quoi ? Après 1 km couru en compagnie de Pierre Zürcher l’organisateur et Paola Coccato, son amie, je prends mon rythme et le large. Frais le matin durant 3 h de temps, puis le chaud s’invite. Je fais le plein de boisson à la dernière fontaine d’Airolo avant de monter la Tremola. Heureusement, car je n’ai plus vu de quoi faire le plein ensuite. Beaucoup de motos et autos de sport, assez coûteuse. Ça divertit.
Peut être une image de Stari Most        Peut être une image de Stari Most          Peut être une image de Stari Most

Peut être une image de moto et route

Etape 1 du 28.05.25, de 58 km, 1208 m D+.
À mon GPS, avec les erreurs de parcours, nombreux même si je n’ai jamais fait plus de 100 m faux, j’ai 59.89 km avec 1208 m de dénivelé positif et négatif.

Nous avons couru principalement sur des petits sentiers et chemins assez gras en raison de la pluie. Heureusement nous n’en avons eu que quelques averses, parfois bien fournies, mais courtes. Mais c’était plutôt menaçant toute la journée. Campagne très verdoyante de toutes sortes de cultures y compris de la vigne. Nous avons couru de nombreux km en Allemagne et quelques centaines de mètres en Belgique. Je cours avec Ali la 2e moitié de course.

Et moi après 14 km environ j’ai commencé d’avoir de la peine avec la hanche et le reste de la jambe droite. Pied gauche y compris. Je n’étais pas parti trop vite mais mon allure va drastiquement chuter en raison de mes problèmes de mobilité et de nerfs un peu à vifs de la hanche à la cheville. Demain sera un autre jour et j’imagine que j’aurai à lutter pareil. À côté de Heerlen, ville où nous logeons, il y a une petite colline qui sert à skier ou faire du snowboard, dans la localité de Landgraaf, en intérieur. Nous avons monté les escaliers durant la course qui côtoient ce complexe de sports hivernaux. En début de course, je me situais au début de la 2è moitié des coureurs, et avec mes problèmes de jambe gauche, je vais rétrograder en fin de classement. Je finis 16è sur 19, le 1er qui est en fait une femme, Mascha Rondhuis met 6h18, moi 8h35. Il y a clairement 1 h de trop. Mon but pour la semaine est de voir à quoi j’en suis avec ma hanche qui grince abondamment après une vingtaine de km et de me remettre à courir après mon abandon à la TransEspana. J’espère que ça va me refaire le physique car le vélo ce n’est pas trop mal, mais la course à pied, pour un coureur, reste le meilleur moyen de revenir coureur…car avec le vélo, j’ai l’impression de courir carré.

Peut être une image de 5 personnes, tour de guet et Arthur’s Seat  Peut être une image de les Cotswolds  Peut être une image de 2 personnes et texte

Peut être une image de silo, horizon et les Cotswolds  Aucune description de photo disponible.

TransEspana d’Urdos (F) à Malaga en 18 jours étapes, 1080 km, 24 coureurs au départ. 12 coureurs sur la ViAragon, 7 jours de la première semaine de la TransEspana.
Etape 1, dimanche 27 avril, 46 km 1235 D+ et 1185 d-, d’Urdos, dernier village français des Pyrénées béarnaises à Jaca, en Aragon
. Les derniers 24 km sont en mode trail, hormis le dernier km pour traverser Jaca. Avec le plateau international qu’il y a, c’est parti vite. Luc Valzer fait un départ canon pour faire le tour du petit village départ, et passe en tête devant l’hôtel après les premiers 500 m. Je suis en 16e position, JBJ comptant les coureurs. Je remonte à la 12e place à mi-distance du col et je rattrape Luc 1 km avant le sommet où j’arrive un peu avant lui, juste le temps de faire 2 photos, l’entrée de l’Espagne et les bénévoles ravitailleurs et de faire remplir ma gourde par Bernard Chevillon par du sirop. On attaque la descente ensemble, moi mangeant d’abord une pdt cuite et ensuite 1 banane. On descend à un bon 11 km/h. À Canfranc estacion on passe devant l’hôtel 5 étoiles et Luc prend le temps d’aller guigner à l’intérieur. Il me rattrape en sortie de village au commencement de la partie trail. Je n’arrive plus à suivre, je ressens rapidement des douleurs sous les 2 pieds et à ma hanche droite qui m’empêche d’être bien mobile. Ça me tire même en bas la jambe. Pour 4 km c’est trop technique pour que je puisse suivre sans prendre de risques, ce qui n’est absolument pas raisonnable à ce stade de la course. Luc est malgré tout au ravitaillement du 26e km quand j’y arrive et on repart ensemble, je le voyais parfois à 30-45 secondes devant moi. À peine reparti je m’arrête pour changer de semelle gauche en espérant avoir moins mal. Je vais changer encore 2 fois sans que ça soit meilleur durablement. C’est surtout l’arrêt de 40 secondes à 1 minute qui m’apporte un peu de répit et fait diminuer la douleur car sans pression le sang recircule normalement et c’est ça qui me soulage. Je ne comprends pas vraiment pourquoi j’ai si mal car j’ai pu faire mes dernières courses de 2024 et celles de 2025 avec beaucoup moins de problèmes et sans plus devoir autant m’arrêter. Ça reste mystérieux. Par contre la hanche m’empêche de courir normalement et je peine jusqu’à l’arrivée que j’atteins en 5:42, soit 12 minutes plus lent que l’année passée. J’ai pensé que j’allais être rattrapé mais j’arrive à tenir sans que ça soit le cas. Mais Gérard Habasque me voyait dans la traversée de Jaca. Mon état me fait peur et je crains la suite. Bonne salade d’arrivée, douche et repos sur nos lits en dortoir. À demain

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Moerfelden-Walldorf, ses 6 h en circuit forestier sympa car la forêt nous a bien protégé de la bise, assez forte et froide au départ de 10 h.
Dimanche j’ai couru cette course de 6 h d’une boucle de 2815 m avec à chaque fin de tour, un tour de stade où le chronométrage et le ravitaillement étaient en place. Joli tracé en aller-retour avec à chaque extrémité une boucle de 400 (stade) à 500 m (forêt).
Pour ne pas revivre une course médiocre comme à Vesoul, je suis parti pour assurer si possible 54 km en adoptant un rythme de 9 à 9.2 km/h selon les données de mon gps de ma montre.
Je craignais un peu de me replanter après les 3 h de course. Jusque là bien régulier mais avec parfois un peu de peine, je devais me relancer quand je voyais mon rythme baisser, donc je restais assez concentré pour voir les données du tempo de mon gps. Il m'a beaucoup aidé à rester régulier. J’avais souci des heures suivantes mais la 4e heure fut pareille aux 3 premières. J’arrive à accélérer depuis la 5e heure pour être sûr de doubler ma marque de 27.3 km après 3h, et avec l’espoir d’atteindre les 55 km. Continuant sur cette lancée, j’accélère constamment durant la dernière heure pour passer de 10 à 11.8 km/h progressivement et grâce à l’odeur de l’avoine promise à l’arrivée qui se fait imminente, j’arrive à atteindre les 56.057 km. J’ai ainsi couru en négatif split, 27.3 km au 3 h et 28.757 les 3 dernières heures profitant du coup de remonter au classement général.

41 e du scratch sur 81 finishers, environ 110 participants, 2e de catégorie, 56 km 57 m.

Nette progression depuis Vesoul, le vélo en extérieur étant meilleur pour la forme que du home trainer et aussi grâce à une tactique de course bien meilleure. De quoi me redonner confiance pour les courses à venir. Je n’ai pas ressenti de problème à l’endroit de mes 2 claquages. Course très sympathique avec beaucoup de plaisir à revoir des amis allemands.
Avec une semaine de course à l'entraînement, sans y aller tous les jours, en alternant encore avec du vélo, je peux être content que la forme n'est pas trop mauvaise et que les claquages n'aient pas donné de nouvelles douleurs.
A bientôt, depuis le 27 avril, je cours la TransEspana d'Urdos (Pyrénées françaises) ä Malaga sur 1080 km en 18 étapes.

News postée le : 17.04.2025

2025.03.27 Cinisello 100 miles Julia et reprise course à pied pour Christian

Reprise de la course à pied vendredi à Cinisello Balsamo, 16 km d’entraînement avant le départ des 100 miles durant lesquels je vais ravitailler Julia. Elle va mettre 19h34, 3e scratch, 2e femme sans être très contente car depuis le début se plaint de ne pas avoir de jambes. Et effectivement son rythme va baisser, beaucoup trop par rapport à ce qu’elle fait d’habitude.

Pour ma part, le muscle déchiré semble avoir tenu, juste quelques petites douleurs lors du dernier kilomètre. Je vais encore en faire durant les heures de ravitaillement pour me réchauffer durant la nuit, le départ ayant eu lieu à 14h. Tout a l’air d’aller. Mais… le bas du tibia droit qui me faisait mal vers une excroissance s’est à nouveau manifesté durant la nuit, pour me réveiller. Pourtant à l’IRM, ils n’ont rien décelé de fissuré. Donc je vais recommencer gentiment, ayant la TransEspana depuis le 27 avril. Je vais remettre le corps en mode course à pied tout en faisant encore du vélo pour l’endurance. Sans me blesser si possible et donc en espérant que ça tienne… donc pas de séance dure, j’espère vraiment pouvoir participer à la TransEspana. En mode finisher qui assure. Pour le moment, je n’ose pas espérer beaucoup plus. Quelques photos des 100 miles de Cinisello et d’un fruit d’arbre tombé à terre ressemblant beaucoup à une morille…

Peut être une image de 2 personnes et texte

News postée le : 17.04.2025

2025.03.08 Les 6 h de la Patat'Off

Vesoul, lac de Vaivre, samedi 8 mars, ma 4e participation aux 6 h de la Patat’Off, organisée par Fabian et Martial et leurs familles, de main de maître dans une ambiance chaleureuse qui nous fait y revenir. Julia, fidèle à son habitude court régulièrement et cumule 63.2 km sans avoir donné l’impression de trop forcer.

Suite à mon claquage de l’ischio le 15 février, j’ai eu 2 alertes de douleur 5 jours après en m’étirant et en sortant de l’auto après 3 h de route. Entraînement de 2 h/jour douzaine d’heures par semaine soit en pédalant sur mon vélo spinning soit en faisant du dénivelé (6500 D+ en 4 jours la 2e semaine, après 3 jours de pédalage, qui me donnait des douleurs aux genoux en montant les escaliers) Puis une 3e semaine plus soft avec du dénivelé positif et négatif, sans douleur et un footing de 10 km pour me décider ou non à courir la Patat’Off. Sans douleur à l’ischio, je me décide de participer mais en y allant mollo.
Il y a 3 semaines j’espérais passer sous les 10 h aux 100 km, selon les entraînements comparés à ceux de l’année passée et aux 50 km de Rodgau couru un peu plus vite cette année.
1ere heure je me sens courir un peu carré, pas de bonnes sensations mais tempo controlé à un peu plus de 10 km/h.
2e heure je faiblis un peu mais j’ai juste pas 20 km. 3e heure je faiblis davantage et après 3 h, j’ai 28 km. Depuis la 4e heure ça devient franchement dur, je m’accroche tant et plus mais le rendement est catastrophique, idem la 5e h, je comptabilise 38.5 km.
J’essaye de garantir les 45 km pour être classé dans le DUV. Pour cela je dois accélérer. J’y arrive petit à petit et à 30 minutes de la fin j’arrive à courir comme la 2e heure puis j’accélère encore et je finis le dernier tour à plus de 11 km/h.
Il faut quand même préciser que je me sentais fort au départ avec mes entraînements de vélo et de dénivelé. Mais terriblement avec de mauvaises sensations de course depuis le départ, remarquant le manque d’avoir couru à plat depuis 1 mois quasiment. Et après les 3h de course, j’étais déjà bien plus lent qu’un mois avant. Et après le physique n’était plus au top. En plus de ça, j’ai commencé d’avoir mal aux articulations, dès le 3e tour dans la petite descente après le pont. Aux hanches, genoux et un peu sous le pied mais ça j’ai assez l’habitude et avec un trempage dans la rivière et de l’arrosage avec une bouteille d’eau, le pied n’était pas un gros problème. Mais les articulations oui et musculairement dans les cuisses principalement aussi, ainsi que sur le tibia droit en bas où une bosse s’est formée ces dernières semaines. Un peu la cata comme on peut perdre la forme aussi rapidement, même avec une douzaine d’heures de sport/semaine. (Vélo et dénivelé)
2 choses positives:
1) l’ischio a tenu, je n’ai pas ressenti de douleur.
2.) le mental a tenu aussi même que ça m’a fortement contrarié d’en baver et d’avoir perdu autant la forme

L’ambiance et les nombreux encouragements reçus des coureurs et organisateurs, de même qu’une réputation de ne pas lâcher m’ont motivé à ne rien lâcher justement… mais ce que ça devient difficile de garder sa réputation!!! Très dures ont été les heures de la soirée et de la nuit, où on est censé dormir… À bientôt ! Avec je l'espère des nouvelles de courses ?

News postée le : 11.03.2025

2025.02.15 Les 50 et 100 kms des Mines réjouies du 15 février 2025

Un magnifique témoignage, parmi d'autres, à notre intention, suite à la course.
Merci infiniment à tous les participants et à André et Luc, auteur du message.

Les mines réjouies, c’est le nom de cet Ultra (format 50 km) sur lequel on s’est aligné (Luc et moi).

Course organisée de main de maîtres par Christian Fatton ce 15 Février avec un départ à 8h00 à Travers ??avec un ressenti à -6° ??
Et je peux vous certifier que c’est bien vivifiant ?
Ce fut hard, pas de jambes, un chrono de 5h54, pour un RP à 4h50, peut-être un peu à cause d’un manque de récupération depuis le bi-marathon mais surtout une méforme certaine depuis 4 mois
Luc s’en sort bcp mieux, un chrono de 5h29 ???
En tous les cas, ce fut une belle manifestation
Un grand merci à Julia Fatton et Christian Fatton pour leur accueil

ET CI APRES, mon petit CR:

50 et 100 kms des Mines réjouies du 15 février 2025, Travers.
41 inscrits, 36 partants, 5 non partants, 3 abandons.
33 classés. 30 classés sur 50 kms, 3 classés sur 100 kms
Bise mordante venant de l’Est, spécialement du village de Travers à Sur le Vau à l’endroit où on tourne pour revenir en direction du point de départ.
Plusieurs athlètes h/f, partent les jambes nues. Quelques problèmes de tendons et de courbatures dû au froid viennent perturber leurs performances. 2 athlètes se font un claquage derrière la cuisse.

À entendre les participants-tes, belle course, bonne ambiance. Ce qui fait très plaisir aux organisateurs et leurs bénévoles.
Heureusement la météo nous gratifie d’un beau soleil, c’est une belle carte de visite pour la région, pour les coureurs coureuses venus hors du canton de Neuchâtel, principalement de France ou de Suisse allemande. 7 nationalités représentées.
Belle performance de Florian Robin qui l’emporte en 3:30:46 devant Stéphane Pagani en 3:43:18 et Fabien Aeberli en 4:16:35.
Priska Gruber est la 1ere femme en 4:45:50, devant Julia Fatton 5:03:30, et Laurence Marx en 5:19:55.
Christophe Henriet gagne les 100 kms en 10:27:30 devant Stéphane Mathieu en 10:50:30 et Céline Bernasconi 1ere f en 10:51:50.
Les autres concurrents-tes ont préféré s’arrêter après 50 kms. 2 étaient non partants et un a dû abandonner sur claquage peu après le départ.
Un belle et sympathique édition où les bonnets reçus d’un sponsor ont atteint magnifiquement leur but, celui de réchauffer les corps par le haut. Et ce n’est pas faire un jeu de mots pour dire que la bise en a refroidi plus d’un… pour persévérer à aller au bout des 100 kms ou même aussi des 50 kms ????
Mais le principal a été que chacun chacune était satisfait de sa performance. Nous en avons motivés quelques-uns à continuer, eux elles prêts ou prêtes à mettre la flèche avant l’heure. Bravo à toutes ces courageuses et tous ces courageux.
Céline Bernasconi en était à sa 5e participation avec 5 fois l’arrivée franchie. Votre organisateur aussi mais cette fois sans atteindre l’arrivée pour cause de claquage après 400 m. De vivre la course en m’associant aux super bénévoles, j’ai vu que c’était bien intéressant aussi et j’ai pu constater que les coureuses-coureurs respiraient la joie de vivre, comme les bénévoles ils avaient vraiment des MINES RÉJOUIES ???

Petit commentaire sur mon claquage:
En ce début d'année 2025, mon but était de retrouver la vitesse que j'avais l'an passé. Donc, programme complet, alliant volume de 130 km/semaine, 3000 à 4000 m de dénivelé par semaine, et une séance de seuil, le samedi, sur 20 ou 30 km. 
Lors des 6 h de Jegenstorf le 11 janvier, par une bise bien froide, j'ai déjà pu aller à 9.15 km/h soit plus vite que le 31 décembre avec une moyenne de 8.55 km/h. J'étais sur la bonne voie.
Le samedi 18 janvier, jour de mon entraînement au seuil sur 20 km, j'étais très content et assez étonné de voir que je tenais déjà à près de 10.5 km/h. Mais au 16è km, je ressens une vive douleur juste en dessus de l'articulation du genou, derrière la jambe. Je me tiens un peu le muscle en ralentissant puis je reprends par petites foulées, rapides, sans trop pousser à l'arrière. J'arrive à refaire mon retard de 40 secondes sur Julia sur les 2 km suivants, et continue d'accélérer pour les 2 derniers km, très content que cet incident n'aie apparemment pas trop d'incidence. Un peu mal, mais sans plus. L'après-midi, 11 km avec 171 km de D+, le lendemain, dimanche,  23 km & 573 D+. Sans problème autre que fatigué, je boucle une semaine de plus de 130 km & 4061 D+. Content... 140 km & 3000 D+, une semaine auparavant.
J'attaque la semaine avec 2 jours de dénivelé à 1333 m D+ sur 26 km et 1014 D+ et 22.5 km, car j'ai les 50 km de Rodgau samedi 25, alors je fais mon volume en début de semaine, puis 2 jours plus light (13.6 km, 214 D+, 6.3 km 505 D+) le vendredi repos. A Rodgau, le samedi, je ressens un peu le derrière de ma cuisse, mais j'arrive même à courir plus vite que le samedi précédent sur 20 km (5.42/km), alors que là, je tiens 50 km en 5.41. Très content... le lendemain, 13 km de retour au calme, pas de problème particulier, sinon de la fatigue.
Je reprends mon programme de volumm & 633 D+ le mercredi, puis jeudi et vendredi très doux en intensité et en quantité avec 574 D+, Le samedi 1er février, je refais 20 km au seuil. Je cours à 5.22/km, soit 20 secondes plus vite que jusque-là cette année par km, sur au moins 20 km. Très content, puisque je m'améliore encore, malgré un gros volume d'entrainement. Puis encore 12 km l'après-midi et 400 D+, le dimanche 20 km 400 D+ aussi pour une semaine à 130 km & 4048 m D+. Sans problème pour ma cuisse. Très content.
La semaine du lundi 3 au dimanche 9 est similaire aux précédentes, 146 km & 3653 m D+) volume en début de semaine surtout tant en km qu'en dénivelé, puis plus léger et plus lent pour du seuil sur 30 km le samedi. Je tiens à courir au rythme que j'espère tenir sur les 100 km des Mines Réjouies, une semaine plus tard. A 5.40 /km. Je pars en 5.29 sur les 2 premiers km, je dois me régler, je suis un peu trop vite mais je me sens bien. Puis après 2.5 km, bonne piquée sous ma cuisse gauche. Je m'arrête, je me masse un peu, Julia me dépasse. Je reprends avec des foulées plus véloces, en poussant moins derrière comme la première fois que j'avais eu ce problème, 3 semaines avant. Je cours ensuite à 5.40/km. A chaque fois que j'essaie de boucher le trou d'une trentaine de mètres sur Julia, je ressens la douleur, donc je n'ose pas tout donner, je suis clairement sur la retenue. Au 13è km je ressens de nouveau des piquées sous ma cuisse. Je ralentis drastiquement, je perds environ 2 minutes sur mon tempo en 3 km, puis j'arrive à courir de nouveau à 6.00/km jusqu'à 5.40 à la fin des 30 km. Résultat, moyenne de 5.46/km. Assez content, puisque ce rythme est synonyme de passer sous les 10 h pour 100 km, ce qui est mon but de ce début d'année. C'est pourquoi j'ai mis les bouchées doubles pour un entrainement de volume avec du dénivelé, qui me fortifie les jambes, j'ai l'impression que ça m'apporte énormément de bénéfice pour ma forme. Et le seuil ne me semblait même pas si dur, et mes temps étaient similaires à ceux de l'an passé. J'étais très confiant mais à présent, après ces 30 km au seuil, je suis assez inquiet. Le lendemain, nous faisons 20 km en 2 séances (CM de ski oblige...pour jubiler aux résultats des Suisses) J'ai prévu une semaine avec du repos avant la compétition de samedi, avec juste 2 sorties très soft. Mercredi, je ne fais que 5 km, retournant après 2.5 km, car je ressens un peu ma cuisse. Le lendemain, je marche en montée raide, je fais mon tour de 500 D+ et 6.3 km, je ne ressens quasi rien, sauf sur les derniers 500 m en descente. 
100 km des Mines Réjouies, après avoir donné les dossards aux concurrents, salué les coureurs et donné les dernières recommandations, c'est l'heure de partir, nos bénévoles donnent le départ. Je pars tranquille, afin de bien m'échauffer. Je ne ressens aucune gêne. 100 m de légère montée, puis légère descente sur une centaine de mètre, puis du plat. J'ai l'intention d'accélérer progressivement sans à coup pour cet aller-retour de 1670 m, avant d'attaquer les 12 tours. Mais subitement, après environ 400 m, c'est la grosse piquée sous la cuisse. L'ischio jambier me fait vraiment mal, là, même de marcher, c'est difficile. Pas possible de courir avec mes petites foulées. Quelque chose a vraiment lâché. Du lundi au jeudi, je fais 2 h de vélo spinning, sans aucune douleur. Nous partons l'après-midi pour les 100 km de Porto Recanati, en Italie. J'ai prévu de ravitailler Julia, vu que je ne peux pas courir. Un peu après Airolo, nous nous arrêtons, je sors de l'auto, je m'étire et ça relâche un peu. 2 h plus tard environ, en sortant de l'auto, ça relâche davantage et ça refait vraiment mal. Le mardi 25, une échographie ne trouve rien de très mauvais. Pas d'épanchement de sang, pas de déchirure à l'examen. Ce qui signifie que ça ne doit pas être si grave. C'est déjà ça mais j'en ai quand même pour 6 semaines, soit jusqu'à fin mars, pour je l'espère consolider suffisamment ces fibres qui sont déchirées. C'est assez inquiétant quand même car dès le 27 avril je participe à la TransEspana, 18 jours de courses avec du dénivelé quotidien et 1080 km au total. Je continue à pédaler chaque jour, j'ai pu faire une séance assez intensive d'une heure le dimanche en rentrant, puis 1h30 le lundi presque aussi intensif, puis 2 h bien plus soft le mardi, fatigué. Je ne ressens rien en pédalant. Mais en déplaçant de la terre le lundi après-midi, en bêchant un peu, je n'ai pas eu de piquée dans la cuisse, mais j'ai ensuite remarqué que ça me faisait à nouveau mal. Donc, je dois faire attention à certains mouvements pour le moment. Me baisser sur les talons ne m'est pas recommandé car je ressens aussi des douleurs. Donc patience patience... mais en ce moment, ça me contrarie beaucoup... mais je suis bien obligé d'avoir cette patience réparatrice. 

A noter que Julia a couru en 9h51.04, 2è de sa catégorie, 8è f, 34è scratch H/F sur 160 inscrits. A mon avis on aurait pu courir ensemble ou pas loin l'un de l'autre. C'est de la théorie, mais à chaque entrainement au seuil, j'étais mieux qu'elle, devant elle, sauf après mon claquage sur les 30 km, mais j'étais dans son sillage et contraint d'avancer avec prudence, sans pouvoir me donner comme je l'aurais souhaité.
J'avais donc retrouvé ma vitesse comme je le souhaitais mais mis à part à Rodgau, je n'ai pas pu établir de résultats en compétition pour en profiter et le prouver si besoin était. A bientôt.
 

News postée le : 25.02.2025

2025.01.25 Les 50 km de Rodgau

50 kms de Rodgau, une classique en Allemagne pour commencer l’année et revoir un tas de monde. La 8e fois pour moi. Julia malheureusement reste en bord de parcours, ne prend pas le départ, malade. Pour moi c’est un cadeau, elle va m’assister à chaque passage des 10 tours. Je ne perds qu’une fois 30 secondes pour changer de semelle gauche. Je finis 2e de catégorie et je cours 45 secondes plus vite que l’an passé. Une régularité retrouvée qui paie, 1 min 16 secondes entre le tour le plus lent et le plus rapide, le dernier. À 40 kms je suis 4e de catégorie mais mon finish plus fort fait que je prends 6 et 12 minutes au 3e et 4e qui était 2e… je gagne même un sprint pour 10 cm après une belle lutte sur les derniers 400 m et j’ai retrouvé la vitesse que je voulais retrouver après mon année 2024 qui m’avait bien ralenti en raison des cumuls… c’est motivant pour la suite ???????????????

News postée le : 25.02.2025

2025.01.11 Les 6 h Startschuss de Jegenstorf /BE/Suisse

11 janvier 25, 6 h de Jegenstorf, j’avais pas trop envie d’y aller mais comme Julia voulait courir, je me suis aussi inscrit. Le but de ce début d’année avant mes courses par étapes ( transespana depuis fin avril puis TE-FR) est de retrouver une meilleure vitesse de croisière, celle de février 2024 : 11 km/h sur 50 km, 10,5 km/h sur 6h et presque 10 km/h sur 100 km. Donc d’aller plus vite que l’automne dernier. Cela ne va pas être facile, je le sais, mais je vais faire de mon mieux.

À nouvel an aux 8 h de Cinisello, il y a eu un léger amorçage dans cette direction et samedi sur les 6 h de Jegenstorf, la progression a continué, malgré toujours un refroidissement assez tenace. J’ai réussi à tenir ma moyenne au-dessus du 9 km/h pour cumuler 54.921 kms avec la satisfaction de finir très fort avec 5 minutes à 15 km/h et gagner le sprint après un tour effectué avec la 1ere femme. On s’est tiré l’un l’autre, ça nous a boosté les 2. Mais bon elle avait 10 kms de plus à son compteur… J’ai encore bien des progrès à faire pour revenir à mon niveau de l’hiver dernier, quand je tenais le 10,5 km/h sur 6 h, le 11 sur 50 km, presque 10 h aux 100 km… Mon défi 2024 de cumuler plus de 7600 kms m’a vraiment émoussé. De plus il me faut plusieurs heures pour arriver à me donner à fond.. mais j’étais content malgré tout car les sensations étaient meilleures et le tempo s’améliore.

Julia fait 3e femme avec plus de 63 kms, elle aussi était contente car elle ne savait pas si elle était actuellement capable de faire 60 km. Son départ a comme de coutume été prudent et elle accélère un chouïa quand elle se sent mieux après la 1ere heure terminée pour enclencher son tempomat.

Avec moins de week-ends de courses, je me vois obligé d’aller m’entraîner régulièrement… c’est tout autre que l’an passé. J’arrive sinon pas à avoir les kilomètres minimaux que j’ai envie d’avoir pour essayer d’être en forme. Je reprends mes bonnes vieilles habitudes.

Et n’en déplaise à certains, le seuil sur 30 kms sera à nouveau au programme. En négatif split, avec chaque tranche de 10 kms un peu plus vite que la précédente. À 90%, jusqu’à 95% et plus de mes capacités.

Voilà, si cette méthode semble trop dure pour certains, je crois que vu nos résultats les meilleurs faits dans notre vie, cette méthode semble plus efficace que beaucoup d’autres. Et elle nous convient et avec d’autres entraînements ciblés vitesse elle est très simple à mettre en pratique. Mais pas dénuée de difficulté. On a jamais rien sans rien. À bientôt Podium de Jegenstorf et photos du Pfaeffikersee (Thomas Vetterli)

 

 

News postée le : 14.01.2025

2024.12.31 Statistique des Kms parcourus en courses d'ultra, par année

 

Statistique du DUV allemand, (Deutsche Ultramarathon Vereinigung) de 2001 (début de cette statistique) à 2024 des kms parcourus en compétitions d’ultra (trail, routes, circuit, courses horaires etc…) de plus de 45 km au monde.

Statistiques d'ultramarathon de DUV (plusieurs statistiques se trouvent dans « résumé » de la page d’accueil)

15 fois, la marque des 7000 km/an a été dépassée par 12 coureurs. On retrouve 3 x Andrea Marcato et 2 x Ed Ettinghausen

Je suis le plus vieux qui a dépassé cette marque avec 65 ans. En atteignant 7618.944 kms, je me situe comme étant le 11e performer du monde en nombre de km par année depuis le début de cette statistique en 2001, la 12è performance au vu que 2 coureurs l'ont dépassée 3 fois et 2 fois. Et on voit que jusqu’en 2013, les coureurs ne dépassaient que rarement les 6000 km.

De 2001, première année de cette statistique à 2013 y.c., aucun dépassement de 7000 km/an.

Il y a 8 marques de 6000 km et plus de 2001 à 2013 y compris. 2014 est la 1ère année avec plus de7000 km réalisé par 3 coureurs. Ensuite de 2015 à 2018 y.c., ça retombe en dessous des 7000 km.

Les meilleures marques annuelles sont réalisées par des coureurs de courses circadiennes de multi-jours, des courses horaires. Pour ma part, j’ai borné sur toutes sortes de courses, du trail, un Everesting, des courses par étapes, des courses en ligne de 45 à 500 km, des courses horaires de 6, 8, 12, 24 et 48 h et deux Backyard, la nouveauté avec les Everesting qui commencent à sortir ici ou là. Certains coureurs acharnés du kilométrage ne feront jamais de dénivelé important, et ne sortent pas de la route pour se risquer en trail ou en montagne. Je peux prétendre être le plus complet cette année au niveau de la variété des compétitions, parmi les 12 premiers.

J’avais espéré être dans les 3 premiers et pourquoi pas en tête de ce classement annuel pour 2024, mais avec des kilométrages au-dessus de 7600 kms, il aurait fallu que je commence plus tôt dans l’année à doubler mes week-ends ou faire davantage de courses horaires ou par étapes. Mais sincèrement, je ne pensais pas qu’il y avait autant de concurrence pour cela. J'avoue ne pas m'être renseigné en début d'année, j'y suis allé en me fixant 7000 km et en pensant que ça suffirait sûrement. Ce n'est qu'en septembre, que j'ai vu que la marque des 7000 km en fin d'année risquait d'être trop basse. Alors j'ai commencé à cumuler davantage, pour si possible atteindre les 7000 km à la fin des 8 jours de la No Finish Line de Monaco. Mais mon corps ne l'entendait pas de cette oreille, lui qui s'est enflammé à de multiples endroits des pieds aux hanches. Après 2 jours plus ou moins comme je l'espérais au minimum, j'ai enchainé 5 jours assez misérables mais je n'arrivais pas à faire mieux, malgré d'y avoir cru continuellement et d'être resté au maximum sur le parcours, pour borner. Le dernier jour est mon meilleur jour mais je termine avec 600 km au lieu des 800 que j'avais espéré et je crois être en droit de penser que ce n'était pas utopique. Mais le sport est toujours fait d'incertitudes. J'ai alors revu mon programme pour décembre et heureusement, j'ai bien réussi à digérer les courses programmées, vu qu'il y avait un week-end à 2 compéts fin novembre, 2 x 24 h (Ploeren et Barcelone) un week-end à 2 compéts à nouveau, puis 1 x 24 h et 3 jours après les 8 h de San Silvestro à Cinisello Balsamo, soit 807.398 km de compét du 29 novembre au 31 décembre, ou 700 rien qu'en décembre. Avant d'aller fêter Nouvel-An. Et ma marque de 7618.944 km, 3è place annuelle, 11è performer mondial de la hiérarchie depuis 2001 en étant le plus âgé.

J’ai participé à 40 compétitions, qui représentent 97 jours de course. (48h =2 jours, 8 jours de Monaco = 8 jours, et les courses par étapes).

Ci-dessous, je développe un peu ce en quoi cela m’a coûté sur divers aspects. Pour résumer en 2 mots, je dirais que le mental doit être fort car c’est lui qui est le plus souvent mis à contribution. Ce qui m’a le plus dérangé, pour être bref aussi, est le côté anti-social vis-à-vis de mes amis ou de ma famille, car presque toujours en route les fins de semaines. C’est assez déplaisant à la longue de devoir renoncer aux rencontres. Nous nous rattrapons bien depuis Nouvel-An.En 2009, grâce à la 1ère TransEurope-FootRace, (TE-FR) j’avais 4892 km en compétitions. C’était ma meilleure marque jusqu’à présent. En 2012 avec la 2ème TE-FR, j’avais 4175 km pour 1 compétition

Les coureurs ayant dépassé les 7000 km de compétitions d'ultra en 1 année :

Année Nom Nationalité Né en Sexe Courses Km
2024 Ettinghausen Ed USA 1962 H 51 8894.892
  Marcato Andrea ITA 1982 H 9 8246.266
  Fatton Christian CH 1959 H 40 7618.909
2023 Marcato Andrea ITA 1982 H 11 8800.872
  Tsai Wen-Ya TPE 1969 F 6 7796.228
2022 Marcato Andrea ITA 1982 H 6 7574.106
2021 Aucune marque en dessus de 7000 km
2020 Maipas Michal GRE 1956 H 9 8402.344
  Bontiu Adrian ROU 1988 H 6 8383.316
  Senoo Takasumi JPN 1982 H 5 7926.344
  Yang, Huang-Lan TPE 1978 F 5 7922.344
2019 Handloser Walter USA 1982 H 49 8376.264
  Ortiz Michael USA 1983 H 45 7201.129
2018–2015 Aucune marque au-dessus des 7000 km
2014 Ukrainskiy Mikhayl UKR 1973 H 5 8368.854
  Barnett Sarah AUS 1975 F 6 8012.814
  Ettinghausen Ed USA 1962 H 36 7080.514

De 2001 à 2013 y compris, aucune marque au-dessus des 7000 km.
Cliquez ici pour voir les statistiques

Ce défi m’a beaucoup demandé au niveau :

Organisationnel : Connaître les courses qui demandent une inscription hâtive, parfois des mois à l’avance. A combiner avec les vacances et autres obligations (travail jusqu’à fin mai). Vacances avec ma femme, Julia.

Temps à consacrer : il faut du temps pour chercher où courir, comment y aller, trouver le moyen de transport le plus adapté, s’inscrire, préparer ses affaires, se déplacer, trouver où dormir et ensuite laver les habits et chaussures, ranger son matériel etc… Et surtout courir des compétitions qui durent une journée ou un jour entier ou des semaines lors des courses par étapes.

Budget financier : sans sponsor, il faut avoir prévu de casser sa tirelire, pour financer une année pleine de compétitons pour supporter autant de dépenses. J’ai toutefois l’habitude de dormir dans mon auto avant ou après les courses, si je suis seul. Pour la traversée de la Suisse en 10 jours, Ouest-Est Suisse des coureurs fous, je n’ai dormi qu’une nuit à l’hôtel. Je courais mon étape, j’avais organisé comment retourner sur le lieu du départ en transport public pour aller chercher mon auto et je dormais à l’intérieur. Je connais beaucoup de coureurs qui font ainsi parmi les ultra marathoniens. Et certains dorment assis sur le siège avant un peu incliné ou en boule sur le siège arrière. Pour ma part, je choisi une voiture où il m’est possible de m’étendre lors de chaque nouvel achat. Cela allège bien le budget, car aussi lors de grosses manifestations dans des lieux faiblement habités, les hôtels sont rares, complets ou chers pour des gens qui voyagent souvent. Nous avons aussi déjà fait du camping sous tente avant des courses, L’auto, l’avantage en étant seul, n’est pas à démonter le matin et s’il pleut, je suis bien au sec. Ce n’est pas un problème pour moi de faire à la débrouille, cela ne me dérange pas plus que ça. Idem parfois aussi pour un repas, bien meilleur de le préparer soi-même ou d’acheter des salades toutes faites en magasin, complétée à souhait avec ce que j’ai envie. Sur une année si chargée en courses et donc en dépenses, ce n’est pas tout est permis comme si on ne fait que 2 ou 3 courses par année. Et que c’est un peu la fête.

Physiologiquement : le corps est parfois bien limite avec des inflammations qui sortent à droite et à gauche, même à des endroits qu’on ne s’y attend pas. Il faut pour ce point et les suivants, avoir une bonne hygiène de vie, consacrer des bonnes nuits de sommeil après et avant les compétitions. Quand elles s’enchaînent week-end après week-end à plus de 100 km, cela signifie chaque nuit de la semaine. J’ai pu bénéficier de massages offerts par un ami, 7 ou 8 fois durant l’année, après de grosses charges de compétitions. Cela aide à éliminer les toxines. L’hydratation joue également un grand rôle après les courses. J’ai de plus dû lutter avec des antibiotiques contre la borréliose au mois de septembre. Cela m’avait bien tiré en bas et je pense que j’avais déjà la borréliose à fin août quand j’ai eu mes plus grosses fatigues.

Physiquement : il faut être habitué à de grosses charges. Depuis l’an 2000, je faisais chaque année plus de 6000 km à la course, (entraînements et compétitions, 2 fois à peine moins) jusqu’à plus de 10'000 en 2009, année de ma première TransEurope-FootRace. Cette année, avec 7619 km uniquement en compétition change bien la donne. A l’entrainement, on peut se permettre d’aller très lentement, en course on est toujours quand même poussé plus vite que ce que l’on voudrait, même si on est fatigué et qu’on veut un peu s’économiser. De plus, n ultra, une compétition fait au minimum 45 km, ce qui signifie que fatigué, même 45 km, c’est déjà très long… à l’entraînement, dans des états de fatigue avancés, on réduit ses sorties, c’est humain. C’est pourquoi un tel défi est bien souvent inhumain. Courir en état de fatigue demande aussi beaucoup de ressources mentales.

Mentalement : Comme décrit ci-avant, de courir parfois bien fatigué depuis le départ, avec des courbatures, des muscles noués, des inflammations de tendons, de nerfs, de mon pied estropié par l’infection aux staphylocoques dorés et d’une opération pas forcément totalement bien réussie, demande beaucoup d’énergie positive. Le manque d’énergie aussi, soit la fatigue pure, sans aucun pépin, demande de l’énergie mentale, il faut vraiment le vouloir. Le mental doit, c’est un devoir pour rester en bonne santé, toujours être dans une dynamique positive. On m’a souvent demandé si j’avais envie de courir. J’ai, je crois toujours répondu que ce n’était pas une question que je me posais. La question n’avait pas de sens pour moi. Je m’étais fixé un but, c’était comme d’aller au job, on y va sans se poser la question le matin, si on a envie ou pas. On y va et puis c’est tout. J’étais sur des rails pour aller de course en course. Mon schéma de la semaine était bien souvent le même. Le lundi, pas trop d’envie d’entreprendre des choses, rester tranquille à parcourir les journaux en retard, flemmarder à la maison, juste sortir les affaires sales du sac et éventuellement faire une lessive. Mais rien de bien fatigant. Le mardi et mercredi, je reprenais une vie plus active, mais sans me stresser. J’étais bien souvent en état très sensible émotionnellement. La fatigue se manifestait clairement.
Je faisais un peu de sport du mardi au jeudi, mais 1 ou 2 séances placées sur ces jours. Dernièrement, 1 fois en montée et 1 fois en terrain plat ou vallonné. Cela me faisait du bien d’aller dehors pour la tête. Et pour les jambes, parfois bien enflées au niveau des chevilles et des pieds. Le mental a besoin de faire des choses plus cool pour se ressourcer après de rudes efforts. Et parfois bien plus long que souhaité. C’est souvent en début de course que je me disais : « Purée, c’est dur, ça va être long ». Mais une fois quelques heures de passées, ça va mieux. A moins que je souffre parfois plus que de raison de mes pieds principalement. Cela me sape quand même momentanément le moral. Mais je me reprends assez vite, car je sais que c’est mon choix et que je dois faire avec ces problèmes, ou alors je devrais renoncer à courir si je ne veux plus souffrir du pied gauche principalement. En course, je m’accroche ainsi contre vents et marées et je crois m’être fait une réputation de dur au mal. Je dirais que le côté mental est encore plus important que le physique. Quand les jambes n’en peuvent plus d’avancer, c’est la tête qui prend le relais. (Citation déjà écrite dans mon livre Courir à perdre la raison, éd. Jacques Flament 2018) Et il faut se remotiver chaque semaine à repréparer ses affaires, à repartir en voyage et assumer les 100 à 200 km ou plus du week-end. Sans se poser la question si on en a envie ou pas. Il faut y aller, un point c’est tout. Pour moi, c’est une solution de facilité que d’avoir ce tempérament de ne pas me poser la question. En ultra, on a l’habitude de tourner le cerveau sur off et de laisser le temps passer parfois sans qu’on s’en rende compte. Ou alors j’évoque des pensées pour écrire un texte, un poème et mon esprit est kidnappé par tout autre chose que la course. Il s’en détache et le corps se meut sans que l’esprit lui dise comment faire. Le temps passe et l’automate avance. Il paraît que l’on rentre en autohypnose et selon ce qu’on m’a expliqué, c’est bien ce qui se passe. On ne sait parfois plus où on se situe même sur un circuit qu’on fait tour après tour. On perd totalement le sens de la présence, de la réalité. Cela permet aussi à la tête de se décharger des choses toxiques pour elle et donc de faire de la place pour de nouvelles choses, plus positives si possible. Le mental se refait une santé et aide souvent de la sorte, à trouver des solutions à des problèmes qui chahutent l’esprit. Mais il faut aussi pour cela que le mental soit capable d’encaisser de nouvelles charges physiques. C’est justement là qu’on voit si notre mental est fort ou pas. Comment on repart chaque jour d’une course à étapes, ou chaque fin de semaine pour dévorer de nouveaux kilomètres. Je commence à tourner en rond, comme aux courses horaires. Passons…
Psychologiquement : Il faut avouer que c’est du ressort de la philosophie que de vivre une année si intense en efforts, en rencontres, en déplacements, en acceptation des difficultés, en dépense et en vie un peu égoïste quant au temps à consacrer aux autres. Il faut se faire une raison, il faut assumer son choix. Il faut essayer d’aller au bout.
Jusqu’à fin septembre, peu de monde savait que j’avais ce défi en tête. Courir en compétition plus de 7000 km et si possible figurer parmi les tous premiers mondiaux des coureurs d’ultra. Parmi les acharnés des acharnés. J’entends des critiques et des louanges. Il faut s’en accommoder, ne pas prendre cela pour trop important. Les critiques sont parfois le fait de gens jaloux de la réussite de certains, les louanges font plaisir mais il faut aussi relativiser, si certains le voulaient, ils pourraient le faire ou au moins essayer. Mais il faut de la suite dans les idées, c’est là que psychologiquement, il faut savoir ce que l’on veut. Ne pas se laisser influencer par des gens qui disent, mais ça te sert à quoi ? C’est vrai que ça ne sert à rien, comme beaucoup de choses que l’on fait. Mais ça me sert surtout à me sentir vivre, et vivre des choses que j’aime avec des gens qui me comprennent, qui vivent les mêmes émotions, avec des mots semblables, où on se comprend à demi-mots, par nos expériences, nos émotions, notre vécu partagé. C’est là que nos sentiments sont en parfaite harmonie avec notre conscience, avec ce que l’on désire être. Et que finalement on devient par la force des choses, cet être un peu fou qui ne pense qu’à courir. Ou complètement dérangé dans la bouche de certains. Et de pleins d’autres qualificatifs qui tentent d’étiqueter un être « hors du commun ».
On devient ceci dans le regard de certaines personnes car elles mesurent la différence entre ce qu’elles peuvent faire dans ce domaine précis de l’effort ou de la capacité à supporter de telles charges mentales, par rapport à ce qui est réalisé par quelques cas isolés de personnes au caractère ciblé et fort. Que les remarques désobligeantes glissent et s’évanouissent dans l’espace… fait pour courir.
Diplomatiquement : En vivant en couple, il faut quand même amener son sujet d’occupation principale sur la table, par touches diplomatiques, si possible. J’ai la chance de vivre avec une sportive de haut niveau, si on peut dire ainsi grâce à des résultats de portées internationales. Ma femme me comprend et elle accepte mes occupations annuelles de course à pied. Elle est sincèrement très heureuse pour moi, je le ressens tous les jours quand on parle de ça ou après les courses lorsqu’elle me pose des questions du comment ça s’est passé. Et elle m’aide à m’organiser pour les futures courses. Je ressens tout de même qu’elle aimerait bien me voir davantage les week-ends quand elle ne peut pas m’accompagner en raison des congés qu’elle ne peut pas demander. Donc, j’annonce par période, par petites touches, le programme à venir. Mais elle n’est pas dupe, de toute façon, elle sait que l’année 2024 était dévolue à mon défi personnel d’accumuler le maximum de kilomètres en compétition d’ultra. C’est aussi pareil avec les amis, la famille, concernant les invitations ou les demandes de coup de main, d’aide pour ceci ou cela. Pas de problème en principe en semaine, mais c’est vrai que les week-ends n’étaient pas disponibles. Ou que très partiellement. Il faut y aller doucement pour expliquer… c’est un peu comme si je faisais un tour du monde en voyage, je ne serais pas là, je donnerais des nouvelles et ensuite j’aurais des tas de choses à raconter. Là, je suis là, mais partiellement, je n’ai pas de nouvelles régulières à donner ni des tas de choses à raconter car c’est un peu pareil pour les gens, que je cours 80 ou 200 km. Mais ils ont compris qu’il faut attendre l’an prochain pour que je sois davantage disponible. Je remarque que ça dérange quand même un peu ou beaucoup le fait de n’avoir pas de temps à consacrer aux autres. C’est sûrement là le point le plus délicat et le plus désagréable de mon défi. C’est parfois dommage de louper certaines invitations ou événements à partager. Mais j’essaie de vite tourner la page pour rester fidèle à mon but de 2024. J’ai même pris ma retraite anticipée de 6 mois, pour pouvoir le vivre plus sérieusement. Et pour pouvoir me reposer le matin… et ne pas avoir de congés refusés qui ne m’auraient pas permis de le vivre pleinement, à ma guise.

Sportivement : Les résultats ne sont plus pareils à ce qu’on est en droit de prétendre quand on fait des courses avec le temps de les récupérer. Il faut accepter de perdre de la vitesse, il faut accepter de se faire battre ou devancer par des coureurs normalement toujours derrière soi. Comme déjà décrit plus haut, je prenais le départ déjà fatigué, bien souvent. L’énergie n’ayant pas eu le temps de faire le plein. Les inflammations à peine mieux grâce à la chance et aux pommades, gels que j’appliquais en cas de problème. Et au repos forcé, de faire des semaines totalement sans entraînement quand je constatais que ça m’était plus profitable pour vraiment me remettre de quelques problèmes, peut-être pas si grave, mais qui peuvent le devenir si on insiste à mauvais escient. Certaines semaines, j’avais encore très mal au pied gauche le jeudi et je devais courir le samedi. Et ça allait déjà bien mieux… comme si le corps savait qu’il devait se dépêcher de récupérer car bientôt de nouveau sollicité. J’ai aussi bénéficié des massages de Martial Beyeler. Ce sont des moments parfois pénibles car il va chercher à éliminer des nœuds qu’il ressent dans les muscles et à faire disparaître l’acidité et les toxines accumulées. Et j’ai eu la grande chance que ces massages me soient offert par mon ami Pierre Lenzlinger.

Tactiquement, quand j’ai commencé à doubler mes courses certains week-end pour être sûr d’arriver à plus de 7000 km, je me suis contenté d’assurer le premier jour, sans forcer, pour arriver au bout et être classé. En trail, technicité du parcours oblige, cela a failli me faire éliminer car techniquement j’ai de la peine avec mes 2 pieds, et le rythme s’en ressent fortement. Le 2ème jour d’un week-end, je me donnais davantage, surtout si la course était une course horaire où le but est clairement de borner un maximum. Pour un kilométrage fixe, l’essentiel était de rester dans les délais impartis, ne pas se faire éliminer, pour être sûr d’avoir ses kilomètres planifiés. Il faut être un peu calculateur. C’est totalement impossible d’être à fond chaque fois. Toutefois, lors de certaines courses, j’essayais de donner le meilleur possible de moi-même, avec mon état de fatigue un peu chronique sur certaines périodes. Puis par chance, cela allait assez bien sur 2 week-ends de suite. Je pense que le fait de ne pas toujours mettre trop d’espoir sur certaines courses me permettait de moins me fatiguer et donc cela portait ses fruits sur les week-ends suivants. J’ai toujours été un fervent du volume et donc mon corps est quand même habitué. Et le volume est la base de l’ultra-endurance. Je le remarque sur mes fins de course, ou je rattrape des personnes qui étaient beaucoup plus fortes que moi en début de course. Des personnes qui peuvent vraiment courir vite. Mais pas forcément assez longtemps, tout le contraire de moi. Surtout cette année. Mais de rester en course en essayant de gagner en vitesse sur les dernières heures, comme à mon habitude, alors que la plupart faiblisse peu ou beaucoup, me faisait remonter au classement parfois de manière inespérée. Mais il faut être tenace, dur au mal, y croire et tirer et se concentrer là-dessus sans autre façon. Et c’est sûrement aussi là ma force, qui corrige un peu la fatigue et la perte de vitesse due à la charge des courses qui s’enchaînent.
Franchement, je suis reconnaissant à mon corps qui a tenu le coup, malgré des problèmes médicalement présents et reconnus. Les massages décrits ci-avant ont sûrement aidé aussi. Mais ça devient une habitude. Tant qu’on court régulièrement, on sait où ça coince, où ça siffle, où ça s’échauffe souvent, où un nerf fait mine de se manifester, par exemple le nerf de la hanche droite à la cheville qui fait que la jambe ne me porte presque plus et qui me fait parfois presque chuter. Heureusement, je sais que ce sont des passages désagréables, mais qui passent… ça peut revenir et repartir, mais jusqu’à présent, je sais comment ça fonctionne. Si on court que trop rarement, cela pourrait inciter à arrêter sa course, son entraînement.
Mon pied gauche opéré est toujours un problème avec des inflammations qui peuvent être très douloureuses, si la semelle n’est plus adaptée. Idem avec le pied droit qui théoriquement devrait se faire aussi opérer et qui commence sérieusement à m’embêter. Mais j’ai trouvé une solution en modifiant ma semelle sur le même principe que la semelle gauche, qui fait que les douleurs sont nettement plus supportables après une 20 taine de kms ou plus, quand ça commence réellement à fatiguer au niveau des pieds.
Le principal et pour résumer, il faut surtout accepter que des douleurs puissent apparaître et les accepter. Il faut juste se donner la peine de les minimiser si c’est possible et dès leur début, pour autant qu’une solution soit envisageable. Pour mes pieds, je commence à savoir comment faire. Pour les douleurs articulaires, il n’y a pas de solution miracle. J’essaye de changer de chaussures pour des modèles assez amortissant. Le principal pour les problèmes d’arthrose et de polyarthrite rhumatoïde est ce que l’on met dans l’assiette et les habitudes alimentaires. Devant faire avec ce genre de problèmes depuis une quarantaine d’année, sur les conseils d’un rhumatologue, je crois avoir fait assez juste depuis en prenant garde à ne pas manger ou boire certaines choses ou alors avec modération et exceptionnellement. Comme par hasard, la période des Fêtes de décembre à janvier est toujours la période de l’année durant laquelle je souffre le plus de problèmes articulaires. Dos y compris.
Pour résumé, j’ai quand même beaucoup appris de cette expérience de bouffeurs de kilomètres.

Dépendance : Maintenant, je dois un peu me détacher de ces statistiques du site DUV, qui m’ont un peu pris en esclavage. Je suis un peu trop hypnotisé par mon compte kilométrique à vie aussi. Plusieurs personnes que je connais sont aussi devenues accros à leurs statistiques. C’est là qu’il faut rester conscient que des expériences à faire sont à faire une fois ou l’autre mais ne pas en devenir addict complètement, à en devenir malade.
Il faut rester lucide… le fait d’écrire mes pensées m’aident beaucoup.

Tout un programme, ce défi. Je suis content et fier de moi, d’être arrivé au bout avec le kilométrage minimum que je m’étais fixé. Après, le classement est assez aléatoire d’une année à l’autre mais la tendance des kilomètres annuels courus en courses est à la hausse. A l’exagération… à la compétition. Je suis compétitif, j’aime ça donc j’accepte aussi que ça ne soit pas facile car d’autres le sont aussi. Il n’y a pas de mérite à être bien classé si ça n’est pas difficile d’y être. Je n’ai rien à regretter, j’ai donné le meilleur de moi-même. J’aurais certainement pu aussi dépasser les 8000 kms de compétitions si j’avais su dès le début de l’année, qu’il fallait viser les 8000… Malgré tout, finir avec la 3ème marque annuelle avec plus de 7600 kms me satisfait pleinement et me place à la 11ème position de cette statistique depuis qu’elle existe, en 2001. (11e performer, 12e performance avec 2 perf d'Andrea Marcato sur 3 meilleure que la mienne) Je vais me calmer en 2025, c’est promis mais ça devrait quand même être une très belle année riche de courses par étapes, dans de nouvelles contrées, 1 course sur un continent où je n'ai pas encore mis les pieds, avec de nouvelles rencontres. Mon but est aussi de retrouver une vitesse de croisière plus élevée. J’aimerais retrouver le niveau de mes meilleures marques de 2022-2023.

ET la bonne nouvelle de cette année 2025, est d’avoir passé le cap des 50'000 kms de compétitions d’ultra avec la première course de l’an aux 6 h de Jegenstorf, 54.921 km, samedi 11 janvier. Mon total de 50'024.83 km me place à la 17ème position de la statistique mondiale du kilométrage à vie des courses d’ultramarathons. Avec environ 22'000 km d’avance sur le 2ème Suisse. Statistique km à vie monde. Cliquez ici pour voir les statistiques

Statistique de mon profil DUV de 1986 (1 course) et 1997 à 2025.01.13 :
Cliquez ici pour voir les statistiques

Et comme je l’écris toujours après mes comptes-rendus de courses, sur mon site internet ou FB, je vous dis comme de bien entendu : A bientôt.
Noiraigue, le 14 janvier 2025

News postée le : 12.01.2025

2024.12.27-28 1, 2, 3, 4, 24 h de Pfäffikersee

27-28 décembre 24, Pfaeffikersee 1, 2, 3, 4, 24 heures. Une course décontractée mais super organisée avec un ravitaillement très copieux et à l’intérieur, 2 locaux en plus pour mettre à sécher d’éventuelles affaires. Le tour du lac sur sentiers stabilisés est d’un peu plus de 9.4 kms. Plat mais pas tout plat non plus. 2 petits becquets de 2-4 m par tour. Avec les buvettes ouvertes l’été, c’est ice cream et ice crime l’hiver avec les parties glacées et le brouillard nocturne qui était parfois très épais. Quelques sources inondaient le sentier sur une centaine de mètres et malgré la température bien en dessous de zéro, il y avait toujours quelques filets d’eau qui nous glaçaient les pieds si on avait le malheur de mettre les pieds dedans. Des secteurs étaient glacés avec pleins d’anciennes traces de pas, les chevilles étaient mises à contribution.

Dans le brouillard épais de la nuit, je me retrouve presque nez à nez, à 5 m, d’un chevreuil. Ils étaient 3 mais 2 ont vite réagi et ont sauté en bas du chemin.

Sur les 10 premiers tours, je me fais accompagné par Julia sur 5 tours non continus. Et par Thomas Vetterli au 9e et Eric vers minuit pour le 10e tour. Au matin, Julia m’accompagne et me redonne du rythme à 3 tours de la fin. Puis j’arrive à tenir le rythme pour un tour seul avant de finir avec Julia et à nouveau Thomas. Le dernier tour m’est toujours plus pénible et les dernières 18 minutes j’arrive très péniblement à rajouter 2.140 m avec les articulations des hanches et surtout des genoux et adducteurs douloureux. Ça va durer plus de 2 heures après la course. Du gel sur les genoux vont me calmer. D’habitude j’arrive à finir fort mais là j’avais plus rien à donner. Le froid respiré m’a fortement irrité la gorge, c’est très pénible d’avaler. J’avais pas trop froid en courant sauf parfois aux mains, malgré de bons gants, mais je ne pouvais pas me permettre de marcher, il fallait rester en mouvement. Les 2 pauses prolongées pour me restaurer avec une assiettée de pâtes m’ont fait beaucoup de bien, mais en ressortant de la cafétéria, j’étais frigorifié pour un bon 1.5 km. Sur les 8 dernières heures, j’essaie d’être bcp plus rapide pour tirer mon café que je mélange à un peu de coca pour le boire sans me brûler. Pas d’attaque de paupières durant la nuit. Quelques gels en fin d’épreuve pour avoir une bonne énergie car manger devient difficile. J’avais prévu de porter une petite bouteille avec mon sac de trail, mais même avec un café chaud sur 2 dl de boisson, le liquide était glacé déjà après 2 kms. Donc je ne buvais qu’au ravitaillement. Comme d’habitude je me fais mes calculs mentaux pour essayer d’atteindre le 31 décembre au soir, minimum 7576 kms pour dépasser une marque kilométrique d’Andrea Marcato, ( 3 x au-dessus des 7000 kms) lui qui a la meilleure marque annuelle jamais faite avec 8800.878 kms en 2023. Et pourquoi pas pour moi d’essayer avoir plus de 7600 kms? Avec encore les 8 h de Cinisello Balsamo le 31, ça devrait être possible, en courant à 6.25 km/h… pour autant que je n’aie pas un problème particulier. J’étais cuit de chez cuit à l’arrivée quasi impossible pour moi de faire quoi que ce soit, durant 1 heure. Très content d’avoir couru 172,420 kms avec la meilleure marque du jour. Beaucoup de coureurs sont venus pour courir de jour. De nuit, nous étions 3-4.

La bonne nouvelle est que je n’ai pas eu beaucoup de problème avec les pieds. Juste quelques échauffements sous les gros orteils. Est-ce le froid qui m’a rendu service? Ou est-ce les nouvelles chaussures qui semblent soft et même instables? Déjà le week-end passé j’ai couru avec des pumas nitro, apparemment mes semelles conviennent bien avec elles. Les pieds sont aussi nettement moins enflammés après la course. Suivant les chaussures, ça ne va pas du tout… ça dépend de la construction, où et comment les chaussures plient, la dureté de la godasse à l’intérieur, etc… Affaire à suivre. À bientôt

 

 

 

News postée le : 29.12.2024

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