Vous êtes le 297638 ème visiteurs

NOUVEAU LIVRE !

FIGURES DE L'ULTRA
 

 

ÂPRE EST LE MARATHON,
SATIRE DE PARTOUT

 

COURIR À PERDRE LA RAISON
 

 

ULTRA RUNNING MAN
 

 

LES ETATS D'AME
D'UN COUREUR POETE

 

LA RAGE DE COURIR
 

Bienvenue sur le site officiel de Christian Fatton!

Vous êtes sur le site d’un coureur passionné de course à pied d’ultra qui se plaît d’essayer de repousser ses limites.

L’amitié trouvée en course et de nouveaux défis sportifs sont mes moteurs. J’ai la chance de pouvoir compter sur de nombreux amis, mes enfants, ma famille ou ma femme pour me ravitailler lors de ces grosses compétitions. Merci sincèrement, je leur dois la plupart de mes meilleurs résultats lorsqu’une assistance est autorisée.

Je vous laisse aussi découvrir mes poèmes dont les idées me sont venues souvent en courant. Au travers des menus, vous apprendrez ainsi à me connaître un peu mieux et vous invite à me contacter.

Dans la mesure de mes moyens, j’essaierai de répondre à vos attentes.La course à pied, malgré mon esprit compétitif, est pour moi un espace de rencontre et de partage amical. C’est pour moi souvent un lieu festif plein de joies diverses.

Je vous souhaite de bons moments sur mon site, mais n’oubliez pas l’heure de votre entraînement!

Dernières News :


2024.11.29 Mainz 45 km, et 30 nov. 8 h de Wingene (B)

45 kms vendredi 29 novembre à Mainz, sur 3 boucles en bordure du Rhin ou aux abords, avec un corps assez coopératif, pas trop de problème sinon quelques petits arrêts pour les pieds. Du plaisir à courir, dont 1 tour avec l’ami Thomas, organisateur de la prochaine TEFR entre autres (Deutschlandlauf etc…) Chaussures neuve, Topo Ultraventure. Je me sens assez bien mais moins bien que dans les Brooks essayées le jour d'après. Semelle No 3, assez content, sauf que le gros orteil finit par s'enflammer, arrêts obligatoires pour refaire circuler le sang et donc refroidir le pied après 22.5 km, puis 30 (à l'auto, assis en même temps pour me ravitailler) et encore au 38ème km. Je cours parfois sur le bord extérieur du pied, ce qui m'induit d'autres problèmes, donc à ne pas faire trop longtemps. Mais assez content de ma course. Comme la nuit avant, je dormirai très mal la nuit suivante en raison des brûlures aux orteils et aux dessous des pieds. Idem encore après les 8 h du lendemain. 5h35.18, 1er de catégorie, le seul à vrai dire.

Samedi 30, 8 h à Wingene sur une boucle de 3.3 kms environ, mètres restant non mesurés, donc il faut finir son dernier tour pour qu’il soit valable. À 5 tours de la fin je calcule que si je veux en rajouter 6, je dois vraiment ne pas baisser de rythme et finir assez fort. Ce qui ne m’aurait pas fait peur il y a quelque temps, ne me paraît pas trop raisonnable avec les brûlures qui m’obligent à m’arrêter chaque tour pour refroidir mon pied gauche et même parfois le droit. Donc je vais terminer sans forcer outre mesure et je cumule 62.345 kms, 1er de ma catégorie, 24 coureurs ont fait plus que les 45 km minimum pour être classés en mode ultra. Beaucoup viennent pour faire 10 km ou plus ou un marathon. J’ai testé des semelles refaites qui m’ont permis d’avoir des bonnes sensations sur les premiers 16 kms et finalement ça n’allait plus. Petite séance de modification de semelles à l’auto, pas à l’abord immédiat du parcours, ma moyenne de 9 kmh durant 25 kms va prendre un sérieux coup. Je devrai y retourner une 2e fois. Changement de semelles au bord du parcours après 22 km pour la No 2 (qui me fait mal au milieu dessous) et 42 kms quand je remets celle du début, la No 3 (qui me décharge dessous mais qui me donne bcp de brûlure dans le gros orteil, avec impression d'avoir des aiguilles qui traversent mon pied) Chaussure Brooks neuve, bonne sensations dedans, mais avec le collage de bouts de semelle dessous, le pied est plus à l'étroit et brûle aussi sur les côtés. Beaucoup de plaisir au soleil belge des 1eres heures, puis vent très froid de face ou de côté, temps couvert mais sec. C’était une course caritative.

Assez content de mon week-end au niveau sensations de course, mais toujours divers soucis articulaires.

Que ça plaise ou non à moi ou aux gens qui me suivent, ça va être ainsi pour le futur, si je continue à courir. C’est un choix personnel… à faire ou pas. Je peux essayer de choisir des compétitions qui me feront pas trop souffrir. Mais je viens de m’inscrire pour les 166 du Swiss canyon Trail. Distance organisée une seule fois, pour ses 30 ans d’existence.

Comme c’est unique, comme c’est LE trail qui m’a fait recourir après 8 ans d’interruption (suite problème de polyarthrite rhumatoïde aiguë) comme c’est LE trail qui m’a fait connaître ma chérie, Julia,

Comme c’est lors de CE trail, toujours, (de 2010 ) que nous nous sommes mariés, impossible quand même de ne pas s’inscrire à cette petite folie de 166 kms et 8147 mD+.

Va falloir que j’arrive au départ avec du jus… donc pas de programme copieux avant. Question pieds, ça va être le pied d’arriver au bout… avec ce que j’ai…

https://swisscanyontrail.com/swiss-canyon-trail-166k-new/

À bientôt, l’année n’est pas finie

News postée le : 02.12.2024

2024.11.16 au 24 No Finish Line de Monaco

No finish Line 8 jours de course/marche avec un 6e rang final et 601.8 kms. Grâce à une nuit et dernières 24 h sans dormir (quand même 10 minutes sur une chaise à 6h du mat ) je remonte plusieurs coureurs alors que j’étais 14e. Ça a payé et je peux remercier Carolina, connue sur le circuit 2 jours avant, comme plusieurs autres personnes bien sympathiques, qui a fait quelques tours avec moi en fin de journée samedi, à la marche rapide. Comme j’arrivais pas à suivre en marchant je me suis mis à jogger. Mais après quelques tours, le genou qui avait lâché en milieu de semaine a recommencé à être douloureux. Donc reprise de la marche aussi rapide que possible. Et à minuit j’avais toujours la niaque pour continuer sans prévoir de dormir. Quelques cafés étaient les bienvenus. Ça aide quand même comme de grignoter des biscuits secs quand on devient un peu trop zombie à dormir debout. Puis la perspective d’arrondir mon kilométrage des 8 jours à 600 kms au moins m’a motivé tout autant que de passer tous les coureurs qui étaient juste dessous cette marque.

La semaine a toutefois été très dure pour mes pieds, genoux et hanches. Les inflammations des pieds de l’avant pied au talon ou même sur les côtés et aux gros orteils ont été les plus pénalisant et bouffeur de temps pour modifier mes semelles, chaussures avec des coupures diverses, pour changer souvent de semelles ou de chaussures etc. Les genoux et les hanches me donnaient l’impression d’être dans un étau qui serre qui serre quand je me couchais pour essayer de dormir. Les pieds étaient aussi un autre frein à un endormissement rapide, j’ai vraiment été servi avec des douleurs cette semaine. Heureusement ça diminue chaque jour depuis mon retour à la maison.

Plusieurs fois et surtout en première moitié d’épreuve, j’avoue que j’avais peur de devoir m’arrêter avant la fin. Je n’avais pas de plaisir à courir ou marcher mais j’avais du plaisir à me voir avancer. Et cette optique m’a donné la volonté nécessaire pour rester sur le parcours en m’arrêtant le moins possible. Je dormais en principe 2x2h/24h. Mais j’ai parfois dormi un peu plus car je n’entendais pas mes 2 sonneries de réveil…c’est le besoin de pisser qui me réveillait finalement 1h30 plus tard que prévu.

Parfois j’ai mis mes pieds en chaussettes sur le bitume froid pour les refroidir. Ou je m’asseyais sur des murets le long du chemin. Un muscle crispé dans le dos vers l’omoplate m’a aussi vendu des heures pénibles. C’était douloureux et pour essayer de soulager la zone, je tenais le col du t-shirt devant ou je passais un doigt ou le gros orteil dans mon porte dossard ceinture à poches.

L’ultra était plus que jamais en mode volonté, le physique n’était pas à son meilleur niveau mais je n’arrivais pas à aller plus vite à cause de mes bobos/inflammations, etc.

La pluie de la dernière nuit m’a rendu service pour les pieds car ils étaient bien refroidis.

L’alcôve à disposition est un plus si on fait les 8 jours. Les repas étaient bien bons, à mon goût, mais dommage qu’il n’y en avait qu’un seul par jour. Ma grosse réserve de nourriture apportée a quasiment disparu dans mon estomac. Il ne me restait que quelques biscuits et un peu de chocolat. Mais les pâtes, œufs durs, fromage, viande séchée, noix diverses salées ou natures, cake, madeleines, yoghourts, dattes, abricots secs et bananes, différents biscuits assez naturels ont tous bien rempli leur mission. Je n’ai jamais été dégouté ou en manque de quelque chose. L’estomac a bien tenu le coup, les apports en sels minéraux et vitamines m’ont empêché d’avoir des crampes ou d’autres problèmes du genre.

Je ne comprends toutefois pas pourquoi j’ai connu ces inflammations très vives lors des premiers jours de course. Et qu’elles se sont calmées malgré la poursuite des efforts. Idem pour l’adducteur droit très douloureux les 2 premiers jours et ensuite qui se calme… bien heureusement. Sans prendre d’anti inflammatoires, je tiens à le dire.

Voilà une belle expérience de réalisée. Les meilleurs moments sont ceux des rencontres avec les autres participants ou avec des personnes qui viennent tourner quelques heures. J’ai eu de belles discussions avec des gens bien sympathiques. Mais la dureté de l’épreuve pour mes articulations fait que l’expérience ne sera pas renouvelée.

Le plaisir aussi d’avoir tenu les 8 jours avec ma meilleure marque en km pour la dernière journée. Et de me rapprocher de mes 7000 kms de mon défi annuel. Avec 601.8 kms ajoutés aux 6209.7 j’en suis à 6811.5. Mais ça devient compliqué pour les genoux, rien n’est encore fait.

Un regret toutefois, c’est d’avoir dû partir précipitamment à 14h, je me suis arrêté vers 13h, rangement des affaires dans la valise, rangement de l’alcôve, douche, récupération de la caution, je n’ai même plus eu le temps de dire au revoir aux amis et organisateurs, ni de participer à la proclamation des résultats. C’est un crève cœur pour moi.

A bientôt (mon natel a rendu l’âme dimanche matin, à force de regarder le live de la course et le nb de kms que j'avais. J'ai dû demander à des amis ou à des participants qui avaient le nez sur le live, pour savoir où j'en étais car je voulais mes 600 km au minimum., j’ai juste ces 4 photos de la course, j’ai perdu des données et mes photos) en photo Freddy Gene et moi les 3 Suisses, ma chaussure coupée en travers pour l'élargir, pieds très gonflés.

News postée le : 02.12.2024

2024.11.09 et 10 Tour du Lac de Neuchâtel et 50 km de Mostindien Marathon à Arbon

Samedi 9.11.24 l’ultra autour du lac de Neuchâtel, 94 kms. 10 au départ et à l’arrivée. Christophe Alleman nous ravitaille comme toujours à l’entrée d’Yverdon. Météo couverte de brouillard mais agréable à courir.

Course à la « maison « . D’entrée je me retrouve dernier à 9.5 km/h pour le 1er km. Je me sens assez bien. Le rythme va quand même baissé jusqu’à l’arrivée mais sans crise qui me fait chuter le rythme. Plutôt le volume de mes courses avalées cette année. De Cudrefin à Estavayer je suis accompagné par Vivien et Eleo. Ils me distancient à partir de là mais je les dépasse définitivement 7 kms plus loin. À Concise je reviens sur Susi et après Gorgier c’est Gabriel que je rattrape. Je m’applique pour que le rythme ne baisse pas trop, je tiens assez bien. Rythme de 7:13 au km bien plus rapide qu’au BeXtreme. Julia m’a ravitaillé environ chaque 7-10 kms depuis le 16e. C’est un plus, je n’avais pas à économiser ma boisson et pouvais manger aussi régulièrement. Au BeXtreme ça n’était pas la même chose. C’est pourtant un moins bon temps que l’an passé mais c’est la répétition des efforts qui me freinent actuellement. Mais les sensations étaient bonnes. Michael Misteli l’emporte et Céline Celine Bernasconi chez les femmes.

Aujourd’hui à Arbon 50 kms du Mostindien, j’étais là pour jogger sans trop me fatiguer, essayer une nouvelle paire de chaussures et des semelles. Du bon et du moins bon, mais les savates seront employables, il faut juste finaliser une paire de semelle. Plusieurs arrêts pour vider les graviers qui avaient du plaisir à vouloir m’accompagner. Le corps était fatigué et a montré quelques signes antipathiques... hanche gauche et adducteur droit assez enflammés, nerf qui lâche dans la jambe à côté du tibia droit et me fait presque tomber 3 ou 4 fois.Un nerf ou l'acromion de l'épaule gauche m'empêche aussi de bien balancer le bras gauche. Parcours sympa réalisé et organisé par Christian Marti, un ancien transEuropéen de 2009 et 2012. Cumul actuel de mon défi 6209.7 kms, ça avance gentiment… Julia retrouve une meilleure forme, elle gagne la course femme en 4h56, 2è avec les hommes en accélérant au fil des tours après un premier tour assez tranquille. Le brouillard ne nous a pas quitté mais la température était agréable pour courir. A bientôt

 

News postée le : 12.11.2024

2024.11.01 au 03 BeXtrême des Coureurs fous, 213 km autour du Léman

BeXtreme des coureurs fous de 213 kms en 3 jours. 10 coureurs sur 10 finissent ce défi en autonomie totale. (Certains bénéficiant d’assistance privée) Trouver de quoi avoir à boire, manger et porter ses habits de rechange éventuels, pour avoir du sec à l’arrivée et de quoi se protéger du froid ou de la pluie (qu’on a pas eu) Belle ambiance le soir autour de nos pizzas… 1. Bex-Yvoire 72 km 2. Yvoire-Etoy 68 km 3. Etoy-Bex 73 km

Tracé pas très plaisant les 2 premiers jours hormis quelques tronçons trop court. Trop de trafic à devoir faire attention et très bruyant. 3e jour plus sympa question trafic, beauté du paysage, avec la route du Lavaux.

1er jour mal aux adducteurs, 2e jour baisse d’énergie à la moitié environ, 3e jour sans trop de jus dès le départ et bien mal sous les 2 pieds qui brûlaient et à diverses articulations (déjà durant la nuit, ça me réveille) Au mental et l’esprit sur off, le 3e jour, sans trop regarder la montre pour oublier le temps, car j’ai trouvé que c’était long…. … Erreur aussi de parcours qui me fait faire 1.5 km de trop entre Aigle et Bex.

Mais 213 kms dans la besace et actuellement 6065 kms effectués à ma statistique d’ultra sur le site DUV. JeanMarc, un ami me fait la visite au départ de la 2e étape à Yvoire, c’était un bon départ pour emmagasiner de l’énergie positive.

Rencontre sympa à Lausanne avec Hans W. et aussi Geneviève S. vers Riva avec un petit ravitaillement sympa, qui connaissent mon but pour 2024 et me suivent régulièrement à travers mes récits de course. Ils m’accompagnent pour 1 km environ pour bavarder. Ça m’a rendu cette dure journée plus humaine, ce qui est agréable. À Genève le 2e jour à l’entrée du pont du MtBlanc, c’était en compagnie de Pierre, l’organisateur-coureur, que nous avons déjà bénéficié d’un ravitaillement surprise de 3 amies.
Gros problème avec ma montre GPS qui n'affiche pas le tracé en mode petit poucet pour me diriger. Depuis un reset de l'application et l'accord pour de nouvelles conditions, j'ai des problèmes de connexion et d'apparaige avec mon iphone. J'ai les données faites jusqu'à fin mars avec mon ancienne suunto et toutes mes données faites avec la nouvelle sont égarées. A rien n'y comprendre. Donc le 1er jour, ne connaissant pas le tracé de Bex au Bouveret, j'y vais à vue en suivant sur 9 km Martin et Nicolas et Crocsman Jean-Louis. Puis je les perds de vue, ils sont trop rapides pour moi et avec l'entrée d'Aigle, j'ai la chance d'être rejoint par Pierre, le coureur-organisateur. Je le suis jusqu'au bout du lac. Ensuite c'est assez facile jusqu'à Thonon. Mais après, je fais quelques variantes, mais heureusement, Stéphanie, qui suit Crocsman, me remet dans la bonne direction par 2 fois. Le 2ème jour, toujours sans GPS, malgré des tentatives de remettre à jour l'applicatioin avec ses fonctionnalités diverses, je cours avec Pierre sur une bonne trentaine de km, il me lâche progressivement après Genève, j'ai quelques difficultés à maintenir le tempo de 8.5 km/h. Il me semble que ça ne fait que de monter... Nicolas, qui s'est égaré après 15 kms, revient à ma hauteur à ma grande surprise. Je le croyais loin devant, j'ai fait les 2-3 premiers kms en sa compagnie, avec Pierre juste derrière depuis le départ. On s'arrête les 2 chez Denner à Gland, pour acheter à boire, du coca et 1 yoghurt pour moi. Je le vois vers la sortie alors que je m'approche de la caisse par le couloir qui m'empêche de le voir passer la porte. 2 clients me laissent passer devant eux, heureusement, car j'aurais bien perdu 5 minutes. Et dehors, je ne vois pas Nicolas devant moi, on voit à environ 300 m. Je me dis qu'il a mis les gaz à fond. 2 kms plus loin, on voit bien à 500 m devant.. je ne le vois pas davantage et je regarde derrière moi, je ne le vois pas non-plus. Mystère... Finalement, il me rattrape 7 kms plus loin, à la sortie de Rolle. Je le croyais devant, mais il avait refait un tour dans le magasin, et donc, il a mit plus de temps que ce que je croyais. Je m'accroche à lui, lègèrement plus rapide que moi et nous finissons les 6-7 derniers kms ensemble pour une arrivée commune. 
Le lendemain, j'avais prévu de courir à nouveau avec Pierre pour bénéficier de sa trace GPS mais par chance, j'ai réussi à trouver comment remettre les fonctionnalités dans ma montre après plusieurs essais pour les remettre depuis l'application de l'iphone, sans succès. Heureusement, car le départ en descente ne me convient pas pour les pieds qui brûlent et les genoux qui sifflent... la nuit n'a pas été très réparatrice jusqu'à minuit. Le sommeil était très entrecoupé.  Je calme la faim qui m'empêche aussi de dormir en pique-niquant au milieu de la nuit. Ensuite, c'était assez court jusqu'au réveil mais de meilleure qualité. 

Mes articulations qui se manifestent et mes pieds me donnent bien du souci. Depuis le 17 novembre j’aurai les 6 jours de Monaco, ça va être compliqué…10 coureurs au départ, 10 à l'arrivée, j'occupe la 5è place finale.

 

News postée le : 04.11.2024

2024.10.25 au 27 48 h de Brugg et championnat de Suisse

Week-end sans comme on dit quand ça ne va pas, sans énergie!

Pourtant j’ai fait vice-Champion de Suisse du championnat de Suisse des 48h. J’espérais reprendre mon record de suisse de catégorie (en devant faire 273 kms) mais après quelques heures parti à un rythme économique à 8-8.25 km/h j’ai vu que ça n’allait pas comme j’espérais. Je suis resté sur le parcours durant 48 h avec aussi des pieds brûlant ( la marche ne me convient pas, surtout pour le gauche, appuis trop longs). Très courtes pauses pour dormir, 3-4 fois par nuit 15 minutes, mais un rythme de 2 km/h au pire avec des douleurs trop fortes aux pieds. Malgré des chaussures normalement assez grandes, les pieds enflés et enflammés faisaient mal tout autour.

Plusieurs se demandaient pourquoi je continuais car j’essayais de changer mes semelles et mes laçages de chaussures, d’ouvrir au maximum. Un ami a dit, c’est Christian Fatton… en voulant dire que j’étais peut-être le seul à pouvoir tenir, à vouloir continuer…

Je perds 35 minutes à couper l’avant des 2 chaussures, mais en laissant le tissu. Ça retient mieux d’éventuels graviers. Avec cette solution j’ai réussi à réhausser mon rythme à 5.5 km/h pour les 5 dernières heures après ma 3e pause de 15 minutes de la seconde nuit. Certains en étaient très étonnés et j’étais bien encouragé, ça aide aussi. À un couple d’amis qui m’ont aidé quand je coupais les chaussures, lui pensait probablement que j’avais meilleur temps d’arrêter… je disais qu’il me fallait trouver une solution et c’était la bonne solution! Car aux 6 jours de Monaco, ça risque d’être très difficile… et les chaussures coupées seront un moment donné peut-être l’unique solution pour continuer d’avancer. On verra.. content d’avoir tenu mentalement car ça c’est pas donné…

J’étais aussi parfois transi de froid, le 2e jour et je m’étais remis des habits secs et plus chaud.

De faire des tours en compagnie de Pierre, Maria, Luciano, les Antonio, Sabine, Philipp, et bien d’autres aident aussi parfois à penser à autre chose pour tenir mentalement car il ne faut pas réfléchir pourquoi on continue dans certaines situations qui peuvent durer des heures et des heures… merci à vous tous qui m’avez accompagné ou encouragé. Julia m’aide durant quelques heures avant qu’elle court ses 12 h. En mode entraînement reprise longue après ses 200 kms de Taubertal pas encore assez récupéré selon elle pour vouloir tirer sur la machine. À bientôt!

 

News postée le : 29.10.2024

2024.10.19 et 20 Trail du Haut Clunysois (THC) et Belfort Trail

But du week-end: THC, ou trail du Haut Clunysois samedi avec 67 kms et 2270 D+ , 42e sur 48, 1er cat.

Et dimanche avec le Belfort trail de 55 kms et 3406 m D+. 282e sur 393 partants, 2e de cat.

Si vous en voulez plus, ça n’a pas été facile dimanche… presque hors course au 3e cut off dimanche:

Pour atteindre mon objectif des 7000 kms en compétitions pour 2024, je privilégie les week-ends à plus de 100 kms de courses. Ce week-end, sans devoir aller trop loin j’avais opté pour 2 trails. A priori ça ne me semblait pas être trop difficile d’arriver à mes fins, d’être finisher et ainsi cumuler 122 kms de plus. Samedi le THC avait une barrière limite à 6.4 km/h. Au début c’était assez facile et j’ai pris de l’avance sur ce rythme mais j’étais beau dernier depuis le départ. Je rattrape quelques gars à partir du 43e km, je ne serai pas dernier! Le rythme a baissé beaucoup en raison du parcours parfois extrêmement boueux. Jamais plat non plus avec des côtes jamais très raides, qui ne me conviennent pas spécialement. Finalement je suis 42e sur 48 partants et 1er de catégorie mais j’étais seul… Un rythme de 6.4 km/h n’est pas fait pour vendre une course « populaire « . C’est déjà trop exigeant. Ceci explique à mon avis pourquoi il n’y avait pas davantage de participants sur la grosse course. Il y avait des distances plus courtes.

À l’arrivée, les sympathiques dames du ravitaillement me donnent de quoi faire des sandwiches avec du pain, du saucisson en tranches, du fromage, des figues séchées, bananes pommes croissants… j’arriverai ainsi à souper en me rendant à Giromagny pour le Belfort trail du lendemain. 2 nuits dans mon carrosse avec ce qu’il faut pour dormir à plat et confortablement.

Dimanche avec 55 kms et 11h 15 de temps à disposition, je me suis dit que j’allais pouvoir avoir mes 55 kms sans trop forcer. 12 kms de moins que samedi au THC et 1h15 de plus.

Rythme moyen à 4.88 km/h.

Sauf que là, il y avait 3 barrières horaires, soit à chaque ravitaillement.

Je suis à nouveau dernier après 500 m déjà, mais ça ne me dérange pas. Avec la première grosse montée qui s’annonce, je rattrape sans trop de problème. Une bonne trentaine de coureurs coureuses.

Ensuite nous sommes dans un pâturage à plat et je discute avec un coureur de mon âge environ. Il me dit no stress pour la première barrière horaire, il a un temps de 9h20 final l’an dernier. Je fais malgré tout une descente très rapide sans être rattrapé par le groupe qui me suit, c’est pas toujours très propre niveau sentier et difficulté mais je m’en sors super bien. Pour environ un gros quart d’heure de descente.

Nous sommes un groupe avec plusieurs coureurs coureuses que je vois régulièrement. Je vais un peu mieux en montée et certains me redepassent quand ça redescend un peu techniquement. Tout va bien. J’arrive au 17e km, 1er ravitaillement et barrière horaire avec 36 minutes d’avance. 14 kms jusqu’au prochain ravito et 3 h de prévu pour les barrières horaires. Sauf que je vais non pas augmenter mon avance sur le cut off mais diminuer l’avance que j’ai et faire fondre mon avance… j’ai besoin de 3h14, mon avance n’est plus que de 22 minutes. Pourtant je ne me suis pas promené… j’ai une hypoglycémie qui me ralentit un peu sur 1 km, le temps que je remange quelque chose, mais c’est le terrain affreusement difficile, jonché de cailloux quasiment sans interruption sur des secteurs de plusieurs kms, spécialement en descente qui me coûtent cher, qui me font prendre un rythme dangereux pour pouvoir rester en course. Pourtant je ne perds pas des dizaines de places, j’en perds mais rien de catastrophique car ce que je perds en descente je le regagne en montée. Mais la montagne qui nous amène à Seewen, au pied du Ballon d’Alsace et les sentiers que l’on emprunte autour du lac d’Altfeld, en long et en large, en effet on tourne un peu dans ce massif, sont très difficiles, très techniques, très jonchés de cailloux, de plaques de rochers moussus et mouillés et il faut bien assuré pour pas glisser. Je constate qu’il m’a fallu une fois en descente de surcroît, 14 minutes 57 secondes pour 1 km!!! Du 4 km/h. Et les autres kms ne sont pas beaucoup plus rapides. Du 2e au 3e ravitaillement, il y’a paraît-il 8 kms pour arriver au 40e km et j’ai 2h 07 à disposition. Je ne traîne pas, j’essaye d’aller un peu plus vite dans les descentes mais c’est toujours le même massif, les mêmes sentiers très techniques, ça m’est toujours très difficile d’avancer et de pouvoir courir en descente. Je remonte plusieurs jeunes coureurs déjà vus en début de course, un est victime de crampes, un autre pense abandonner au prochain ravitaillement, gros mal de tête. Un coureur s’accroche à moi pour profiter de mon rythme plus rapide et régulier que le sien. On discute barrière horaire ‘et normalement on estime arriver avec 15 minutes d’avance. Mais plus on approche du 40e km plus on a des doutes. On est loin de route… pas de ravitaillement possible. Au 40e km on apprend que le ravitaillement est en haut de la montagne, mais combien de temps pour y arriver?

Le jeune s’échappe, j’augmente progressivement mon rythme, et finalement je suis à fond et la trouille d’être éliminé me transcende. Je rattrape une douzaine de coureurs, le jeune aussi et personne ne peut me suivre, j’arrive au ravitaillement à 15h12.47 sec. Soit 2 minutes 13 avant le cut off. C’était plus que chaud et si je n’étais pas un bon grimpeur je n’y serais pas arrivé. J’aurais échoué après plus de 41 kms. En effet j’ai 41.73 kms au ravitaillement alors qu’il était annoncé au 40e. Mais avec ce dernier becquet d’environ 300 m de dénivelé pour l’atteindre, ça a bouffé l’avance que je croyais avoir. Derrière moi encore 4 à 5 coureurs passent dans le temps imparti, mais tout un groupe sera recalé.

Je repars de là avec la hargne qui m’a fait avancer dans la bosse précédente et j’attaque les 14 derniers kms avec l’idée de ne pas devoir subir une mise hors course à l’arrivée pour quelques minutes de trop. Je me fais rattraper par 5 coureurs en début de descente, mais je me cale dans le rythme d’une coureuse et rapidement avec des trajectoires plus directes dans ce sentier difficile, j’arrive à la devancer et la distancer tout comme les autres qui m’ont aussi dépassés. J’ai un rythme qui m’étonne dans cette descente, je rattrape ensuite sur un chemin assez plat, plusieurs coureurs, un gars de mon âge vu déjà plusieurs fois essaie de s’accrocher, mais avec la dernière bosse de plus de 400 m D+, il est rapidement mis hors course pour pouvoir me suivre. Je rattrape 3 coureurs jusqu’à la moitié, puis je rattrape des groupes entiers en colonne, une bonne vingtaine en tout cas. J’attaque la dernière descente entrecoupée de 2 petites côtes et de quelques replats le couteau entre les dents. Déterminé comme rarement. Je rattrape une bonne trentaine de coureurs jusqu’à l’arrivée, personne n’arrive à prendre mon tempo. Tout ceux que j’aperçois, à 40-80 m devant moi, je sais que je vais les bouffer, j’arrive à descendre fond gaz, heureusement la descente est assez propre question cailloux, il y en a mais jamais en amas, on peut y aller plein gaz, il faut juste que les jambes supportent et encaissent les chocs. Et ça va bien pour moi. C’est aussi self motivant de rattraper de la sorte. Ça renforce le désir de continuer à en faire plus.

À l’arrivée, je suis 282e sur 400 partants selon l’annonce faite au départ, 350 classés et 43 abandons (donc 393 au départ)

Et j’ai 50 minutes d’avance sur le temps limite.

Dans les discussions d’arrivée, plusieurs coureurs coureuses me félicitent pour mon finish, certains étaient avec moi déjà en début de course puis étaient devant moi. Un coureur me dit être arrivé 30 minutes avant le temps limite au 3e poste. Ça veut bien dire que mon tempo était rapide à la fin. Non plus seulement en montée mais également en descente. L’entraînement en dénivelé pour préparer mon Everesting de Zürich d’il y’a 3 semaines paie encore. Aujourd’hui même pas de courbatures trop marquées.

Toujours est-il que j’ai eu très chaud de ne pas pouvoir accumuler les 122 kms du week-end que j’avais prévu. Et qu’il me semblait assez facile d’avoir. Avec peu d’entraînement dans le terrain, et avec des sentiers si techniques pour mon pied droit que je ne peux relever, c’est très compliqué pour moi de rester debout sans prendre de risques. Un moment donné je trébuchais sur les cailloux, racines, un peu n’importe quoi qui m’obligeait à bien lever la jambe droite mais avec la fatigue il manque parfois un petit rien et je m’encouble régulièrement.

Ne jamais sous estimer la technicité des sentiers vosgiens, à mon avis ils font partie des sentiers les plus difficiles. Et le dénivelé de 3406 m gravi, était aussi là pour nous faire ralentir.

Pour résumer, très content de mon week-end ???? c’était pimenté… et c’est plus valorisant que si c’était trop facile!!!

Une petite pensée pour ma casquette usée de m’avoir accompagné depuis une douzaine d’années ??. Elle a fini sa vie d'accompagnatrice.

News postée le : 21.10.2024

2024.10.10 et 11 et 12... Backyard Ultra Tour du lac de Monteux (Carpentras-Avignon, Vaucluse)

Ultra Tour du Lac de Monteux, on s’attend à voir une distance de 160 kms au moins… mais quand on sait que le tour du lac fait grosso modo 1 km, on se dit qu’il y’a une bulle!

En fait c’est un ultra pour autant qu’à cette course « BACKYARD « tu tiennes au moins 7 tours pour avoir plus de 45 kms. Et pour que ça fasse honneur à ce nom « ULTRA TOUR du LAC de MONTEUX « c’est à toi, coureur, coureuse, de durer pour arriver à la distance la plus élevée. À priori sur le papier ça a l’air facile. 6.706 km à parcourir en 1 h. Et tu repars pour 6700 m à chaque nouvelle heure. T’as même le temps de faire de petits roupillons sur ta chaise longue personnelle qui t’attend à couvert. T’as même l’embarras du choix de te gonfler la panse, ou pas, avec ton ravitaillement choisi à l’avance ou avec les différents produits proposés par un grand chef de cuisine, soupe, quiche, stocky et saucisse, crêpes, tarte aux pommes, galettes de pdt, croissants au petit déjeuner etc etc… café chaud à disposition, eau, coca, sirop etc…

Il y’a quand même un hic, avec les pauses. Elles te scient… ça n’est pas si facile de repartir après une dizaine d’heures , tu commences à sentir tes muscles un peu grippé sur les cuisses. Mais ça repart malgré tout. C’est aussi la tête qui commence d’en avoir marre, avant les jambes. C’est ce que j’ai remarqué avec certains ou certaines athlètes qui s’arrêtent définitivement alors qu’ils tournent avec bien de la marge sur l’heure à disposition mais qui après, 10 (67 kms) 12 tours (80 kms) voir 15 tours ( 100 kms) sortent du carrousel. Pour ma part j’ai bien apprécié le fait que c’était un aller-retour. Ça permet de compter la place qu’on occupe et de se rendre compte du nombre de coureurs encore en course. J’avoue que ça va longtemps pour avoir 100 kms, j’avoue que ça va long pour avoir le sentiment d’être vraiment en course, j’avoue avoir eu un ras le bol après une vingtaine d’heures. C’est uniquement mental à ce moment car jusqu’aux 24 h, j’étais très content de ma forme et de ma vitesse bien régulière. Hormis le 8e tour en 52 minutes, (ventre ballonné et douloureux avec quelques piquées vers l’appendicite déjà opérée) j’étais toujours au dessous des 50 minutes, avec même encore un tour de rêve en 45.30 au 18e tour, sans que j’aie l’impression de forcer davantage. Si çà allait si bien, c’est que j’étais soigné aux petits oignons, aux petits soins, sans que j’aie besoin de perdre de l’énergie ou du temps… Julia anticipait mes éventuels besoins et me préparait diverses choses à manger. Gobelet de pâtes chaudes, ça me plaisait un max et ça me donne de l’énergie durable. Mon record à 24 h dépassé, toujours bien en jambes je me voyais l’exploser à plus de 30 h, 32h ou plus si entente. Mais… mais il y’a quand même eu un grain de sable qui m’a fait ch…. Sûrement pas un grain de sable entre nous soit dit ( ceux là je les vidais régulièrement de mes chaussures pas trop serrées). Depuis le 25e tour, et heureusement que la nuit refaisait son retour, j’ai dû commencer à m’arrêter parfois presque instantanément pour aller engraisser les buissons. (Peu nombreux, peu de possibilités…c’était très problématique pour moi). Donc j’ai dû commencer à accélérer pour refaire le temps perdu, forcément ça fatigue davantage. J’ai ainsi fini les 25 et 26e tours. Au 27e gros problème… arrêt prolongé. J’étais pas sûr de pouvoir finir mais j’ai trouvé l’énergie et la volonté de me sortir les pouces du…

J’étais pas sûr de vouloir repartir mais je l’ai fait. Ça faisait déjà plusieurs tours que j’arrivais plus à manger et boire un minimum. Peu avant la fin du 28e tour (on était plus que 13) j’ai aperçu 2 coureurs devant moi.. il reste environ 400 m, je leur reviens facilement dessus alors qu’ils tournaient toujours plus rapidement que moi. Je me suis dit qu’ils n’allaient peut-être pas repartir et j’ai vraiment accéléré pour les dépasser. Sauf erreur ça me plaçait en 10e position. Éric était un peu cassé sur le côté. C’était un peu tactique mon accélération car j’étais aussi assez au bout du rouleau. J’ai attendu le départ de l’heure suivante sur une chaise, dehors vers le départ tout en espérant que plusieurs coureurs ne repartent pas. J’ai bu une gorgée de coca et on est reparti. Tous ou alors à 12, je ne sais pas exactement. Jérôme en queue de peloton et à la marche. René un peu derrière moi. Et juste avant de monter le sentier bétonné de la butte, (sans possibilité de wc végétal) je savais devoir rebaisser mon short. René me voit dans la nuit, passe, et je trépasse… c’était la fois de trop, j’avais plus la force de trottiner en haut la bosse, pas vraiment mieux pour la redescendre et avec la vitesse indiquée sur mon gps, j’étais même pas sûr d’arriver en 30 minutes au demi tour. Et je suis sorti du circuit, du carrousel… où on passe pas loin du demi-tour. Même la bonne musique rythmée d’une sono portable n’avait plus d’influence sur le fait de me pousser plus loin. Et pourtant les 30 tours ne me semblaient pas très loin encore juste avant, mais l’estomac ne retenait plus rien et les forces disparaissaient pareillement, quand on se vide après tant d’heures d’effort et qu’on arrive pas à les renouveler, un moment donné, on a tout donné… Incroyablement content que mon pied gauche ne m’a aucunement dérangé. Pourtant après les 24 h de Gruental, gros problème d’inflammation et douleurs à la marche durant 3 jours. J’ai seulement déplacé un peu un bout de semelle collé sous la voûte plantaire en avant. Et apparemment c’est la solution. Le pied droit m’a par contre obligé de placer une semelle tendre sous la semelle orthopédique. Car la voûte plantaire transversale est aussi théoriquement à redresser mais je n’en ai pas envie, j’ai assez donné. J’essaye de faire avec les pelotes plantaires pour le moment.

Content d’avoir réhaussé ma marque à 28 tours, 187,7 kms. Je pensais évidemment ne plus avoir envie de refaire une Backyard mais aujourd’hui je me dis déjà que ça me plairait de dépasser les 30 tours. Donc il va me falloir remettre le métier à l’ouvrage.

Et sincèrement, L’ULTRA TOUR du LAC de MONTEUX est à mon avis la meilleure organisation que je connaisse pour que j’essaye à nouveau. Une équipe d’amis très professionnels qui se donnent à fond durant la semaine avant, durant et forcément après la compétition… Je n’ai que des éloges à leur faire. Merci merci merci Philippe, Agnès et Stéphane et vos bénévoles. À l’année prochaine ?

 

News postée le : 21.10.2024

2024.10.06 Magnifique victoire de Julia au 200 km de Taubertal

2e nuit blanche en 3 nuits (pour moi) !!! 1ere Julia devant tous les H et F aux 200 kms de Taubertal. 23 h 40. Magnifique région, j’ai apprécié en tant que suiveur-ravitailleur-observateur???. Julia fait une remontada tout à son honneur et à son habitude. Depuis les 50 kms gentiment mais sûrement et impitoyablement. Elle passe en tête au 144eme km. Et creuse l’écart… Les quarts d’heures sont au nombre de 12 sur le 2eme, 1er h à 3 h!!! Elle peut même se permettre le luxe de se tromper sur les 40 derniers kms en tournant en rond à chercher comment passer un pont. Téléphone de moi et d’un poste de ravitaillement pour la remettre sur le droit chemin (sinueux ???) et rebelote sur les derniers 10 kms. Comme quoi 200 kms c’était selon elle un peu court, elle en a rajouté!!! Avec ma 2e nuit blanche, j’étais aussi crevé qu’elle… Pour m’occuper et vous montrer le temps qu’elle perd aux ravitaillements, j’ai fait quelques petites vidéos de ses passages aux stands… elle perd 2 secondes peut-être mais gagne 2 à 5 minutes chaque fois ???? cherchez les rieurs, cherchez l’horaire, cherchez l’air heu… cherchez l’erreur aux autres coureurs et regardez…(sur FB ou prochainement sous vidéos)

News postée le : 21.10.2024

2024.10.03 Grüntal, (Freudenstadt) 24 h

Jeudi 3 octobre est un jour férié en Allemagne. J’ai profité de courir les 24 h de Gruental (Freudenstadt/Forêt-Noire) afin de pouvoir accomplir l’assistance de Julia aujourd’hui et demain matin aux 200 kms de Taubertal. J’avais un peu un manque de force après mon Everesting de samedi passé mais c’était à prévoir. Ce 24 h cumulait environ 77 m par tour de 3600 m. 2 pentes plus prononcées nous ont rapidement vu marcher. Je totalise 154.8 kms et 3310 m D+. J’ai même réussi à être 1er. Après Bâle, Brugg Monaco et Espoo je complète ma collection de vainqueur sur 24h. C’est vrai que ma perf ne ressemble en rien à celles du passé… J’ai juste eu de la chance que les costauds avaient d’autres objectifs ou peur du tracé, il est vrai pas vraiment propice aux grosses performances kilométriques. Mais Thomas l’organisateur (coureur aussi pour l’occasion) est toujours très accueillant. Et aujourd’hui je recharge l’estomac…???

Peut être une image de ?texte qui dit ’?12/24 Stundenlauf 03./04. 03.104.Oktober2024 Oktober 2024 Christian Fatton hat erfolgreich nd hat dieser men km erreicht Gesamtplatzierung:.. hat erfolgreich am 24 Stundenlauf teilgenommen und hat dieser Zeit 1548 km erreicht ..... .... Gesamtplatzierung: ? Thomas Gruntal.o4.Oober2024 Domburg omburg Grüntal, 04. Oktober 2024?’?

 

 

News postée le : 21.10.2024

Des photos et des photos...

Depuis 2015, il n'y avait plus de nouvelles photos, c'est désormais chose faite. Il manque encore quelques années, qui vont venir courant fin octobre. Il y a l'épopée de la Transpyrénéa de 860 km non-stop de 2016, le swiss Canyon Trail de 2018, le Morbihan, les championnats d'Europe bancaire de cross à Vienne, Crossing Switzerland 2022, et tout un tas d'autres depuis 2015. Avec de belles photos faites par des pros, comme à Firenze-Faenza, 100 km des Eléphants, etc....
Il y a aussi quelques vidéos de 2024, de la Deutschlandlauf, de Canal Alpha et de Julia durant ses quelques débuts d'étapes quand elle m'a accompagné. 

News postée le : 02.10.2024

2024.09.28 Everesting sur l'Uetliberg à Zürich

Everesting sur l'Uetliberg à Zürich, ou monter à la hauteur de l'Everest en escaladant 30 fois cette petite montagne, mais bien pentue.

Sur la vingtaine au départ, en raison de la pluie qui nous arrose plusieurs fois très généreusement, la plupart des coureurs vont s'arrêter au sommet du Cervin, soit à la moitié de la hauteur de l'Everest. 9000 m de D+ et 101.7 km officiellement. (104.6 à mon GPS) Belle expérience, une belle victoire pour moi, j'étais aux avants-postes dès le début avant que tous s'arrêtent une fois les 15 tours atteints. Certains renoncent après quelques tours de plus pour être classés avec les 15 tours/4500 m D+. Julia me fait l'assistance pour les 14 derniers tours après avoir travaillé le matin. De nuit, elle va m'accompagner sur quelques tours, j'ai beaucoup apprécié, on pouvait un peu causer sur les parties plus faciles. J'ai remarqué que seulement avec ma lampe, la tête bien penchée en avant, j'avais tendance à partir sur la gauche, où un ruisseau coulait. J'imagine que je faisais sans m'en rendre compte des pas plus longs avec la jambe droite, de nuit et que je ne corrigeais pas la trajectoire. Je perds du temps à changer de chaussures après 10 et 13 tours, trop de problèmes pour le pied gauche. Je dois aussi délacer les 3 paires utilisées au pied gauche, la pente étant tellement raide dans la partie centrale du parcours que mon pied glissant en avant se fait compresser par un laçage un peu serré. A droite, où c'était moins tendu, je n'avais aucun problème, donc j'en ai tiré les conséquences et ça m'a expliqué pourquoi j'avais mal à gauche et non à droite. Je n'ai pas connu de grosses baisses de régime, j'ai bien tenu jusqu'au bout, spécialement pour les ascensions. C'est en descente que mon rythme a le plus baissé, en raison des douleurs aux quadriceps pour retenir le corps et garder une vitesse de sécurité. L'adhérence était limite dans les parties les plus pentues, en descente. Le chemin est resté de qualité, car c'était du gravier bien compacté et non de la terre, donc ce n'est jamais devenu boueux. J'ai bien pu profiter de me pousser avec les bâtons alu, pour m'aider à gravir cette pente. En descente, les bâtons me permettaient aussi de me retenir depuis la mi-course, dans les parties les plus raides. A mon avis c'était un net avantage pour autant qu'on sache bien les utiliser, il faut aussi un peu de force dans les bras, ça aide bien. Peu avait choisi l'option des bâtons. Christian Marti nous a offert une belle organisation avec son team avec de bonnes choses à manger qui allaient bien pour courir, dont des soupes à l'orge et à la courge, des lasagnes et une grande variété de choses froides. A l'arrivée après 19h13.34, nous avons passé quelques heures à discuter tout en rechargeant l'estomac. Aucune idée du temps qu'a mis Alexandre, le 2ème coureur à terminer les 30 tours, il avait une grosse volonté de vouloir continuer, même seul durant plusieurs longues heures. Une belle nouvelle expérience et quel plaisir aussi de fêter une victoire. Elle est petite, vu qu'on n'est que 2 à la fin à être classés sur les 9000 m, mais au départ, la majorité voulait faire la totale.

 

  

 

News postée le : 29.09.2024

2024.09.14 et 15 USO, Ultra du Sud-Ouest 202 km 2221 m D+

Pomport , vignoble de Montbazillac, connu pour ses breuvages de vins doux… que j’m bien.

À bon port aussi à Pomport après avoir réussi l’USO et ses 202 kms et 2221 m D+.

Vingt dioù, que ce ne fut pas facile d’enchaîner les 80 derniers kms avec la nuit fraîche, l’envie de dormir, et lent vis en zombie le long de la Dordogne, mais je ne dors, cogne parfois mes pieds contre les rebords de la route, jette un œil ébahi sur la pleine lune et celle ci couchée ensuite sur le magnifique ciel étoilé. La fête commence par le franchissement de l’arrivée et elle continue par les retrouvailles des autres participants, finisher ou non et notre équipe de choc, Séverine et Popol, les organisateurs et leurs amis bénévoles.

C’est dangereux ces courses trop sympathiques, on a envie de revenir… mais pourtant on souffre! J’arrivais presque plus à marcher tellement j’avais les pieds enflammés. Le parcours avait un goût de reviens-y, Comme le repas de l’apéro aux desserts. Alors? J’ai la mémoire courte… question souffrance, c’est le positif de ma conclusion

CR de course, précisions, anecdote:
Sitôt le dépard donné, après 400 m, le peloton encore groupé continue tout droit au premier carrefour, on nous crie qu'on doit tourner à gauche. Popol nous l'avait dit, car là il n'avait pas fléché... mais devant les nombreuses recommandations, apparemment, on n'a pas capté. A ce moment, je regarde la navigation sur mon GPS. Je constate que j'ai oublié de le mettre en application. J'arrête donc mon chrono et charge l'itinéraire et relance le tout. Je me retrouve dernier et je fais l'effort pour rejoindre Julia, en 2 ou 3è position. Elle court avec Christophe, devant il y a Nicolas et Maurice, qui vont abandonner pour raisons de froid nocturne et de blessure. Au 1er ravitaillement, je rattrape Nicolas, Julia est à vue, Christophe aussi, environ 150 et 100 m devant. Mais l'écart va rapidement augmenté, je dois aussi commencer à faire des pauses pour refroidir mon pied qui brûle après les montées. Nicolas n'arrive pas à suivre. Au Km 58 environ, juste après avoir cueilli 3 figues et 400 m plus loin, 8 autres figues sur les figuiers bien nombreux le long de la route, je vois revenir Fabrice, Jean-Noël, Gilles et William. Au ravito du 61.5ème km, j'y arrive juste derrière Jean-Noël, suivent les 3 autres précités. Je mange du riz, une saucisse à rôtir assez fine, du chocolat, biscuit, nougat québécois, diverses choses et je repars le premier de ce groupe qui se ravitaille bien aussi. Je serai rattrapé par Gilles et Jean-Noël au 68ème, dans une descente. Dès lors, nous allons nous dépasser, nous rattraper, courir un peu ensemble tout en discutant un peu, avec Jean-Noël et Gilles, jusqu'au 4ème ravitaillement, au gré du profil de la course et de la forme propre à chacun.
Après le 4è ravito, en repartant, j'aperçois Christophe 400 m devant dans la montée qui suit. Je vais le retrouver au 5è ravito, du 99,5 km. Gilles et Jean-Noël, je les ai vus me passer définitivement autour du 89-90ème km et progressivement perdu de vue. Ils seront à l'arrivée 3h et 2 h avant moi. Christophe repart avant moi, se trompe de boucle depuis Montbazillac et fais les derniers kms de la course. Il fera la boucle de Montbazillac à Pomport (arrivée) que nous faisons à ce moment-là, à la fin de son parcours lors de son 2ème passage à Montbazillac. Je le vois arriver à Pomport alors que j'en repars, après avoir bien mangé, m'être habillé de 2 couches supplémentaires au haut du corps, mis un buff pour la tête, pris une 2ème lampe frontale par sécurité, enfilé des gants... tout en mangeant à nouveau 2 saucisses à rôtir, du riz, diverses compotes, chocolat, café, vermicelles etc....je ne sais plus trop bien, tellement j'avais faim et diversifié mes aliments. Les kms jusqu'au 144.5 km, prochaine halte de contrôle et ravitaillement me paraissent très longs, car avec la nuit, je deviens lent. Je dévore à nouveau saucisses et pâtes et diverses choses. J'avais envie de demander à pouvoir dormir au chaud relatif dans l'auto du bénévole, quelques 10-15 minutes, mais finalement, je ne l'ai pas fait. Je repars et rapidement, je deviens un vrai zombie qui dort debout, naviguant sur la piste cyclable du bord de la Dordogne, de droite à gauche, parfois presque à l'arrêt, car m'endormissant... Je bois mon sirop de menthe agrémenté de café, mon coca, mais rien n'y fait je dors...enfin presque. Finalement, le jour arrive, j'enlève quelques habits à 8 h, mais c'est encore bien frais. Durant la nuit, j'ai même enfilé une 2ème paire de gants sur la première. La pleine lune était magnifique mais vers les 3 h du matin je pense, elle avait disparu. Ensuite, c'est un magnifique ciel étoilé qui nous incitait à lever la tête. 
Du 164 au 184ème km, j'irai un peu plus vite, mais j'arrive pas vraiment à courir régulièrement. C'est du jogging ou de la marche forcée. Au 164, ravito tenu par Magali, je remange 2 saucisses, après avoir demandé combien de coureurs sont encore en course derrière moi, afin de savoir combien je peux en manger... Elle m'apprend qu'il n'y a plus que Frank. Mais Christophe est toujours en course, il arrivera 1 h exactement derrière moi. Mais il a effectivement eu l'envie de s'arrêter. L'info est partie, et lui aussi reparti, rendant l'info inexact. Au dernier ravito, la femme de Frank m'informe qu'il va y arriver vers 13h30, il est 13h10. Je n'ai pas envie d'être rattrapé mais ça veut dire que je suis en danger, vu qu'il m'a repris une heure depuis le 140ème. Une petite erreur de parcours en sortant de Montbazillac, me fait perdre 3-4 minutes, et j'estime que je n'ai peut-être que 15 minutes, plus l'erreur, ça veut peut-être dire que je n'ai que 12 minutes d'avance. Je pense que c'est foutu... à moins que j'essaie vraiment d'accélérer. A la faveur de la descente qui suit Montbazillac pour arriver en plaine, j'arrive à améliorer ma vitesse de 5.5 km/h 6 km/h à 8 - 8.25 km/h, et cela durant les 13 kms qui suivent.
Popol et Julia me croise en auto à ce moment-là, peu avant les dernières montées, et je leurs demande de me renseigner sur l'écart sur Frank. J'apprends peu de temps après qu'il est arrivé 40 minutes derrière moi au ravito du 184. Donc, il n'y a aucun stress à avoir. Je garde tout de même le meilleur tempo possible pour abréger mon temps de course. La toute dernière montée est vraiment raide, le pied s'enflamme un maximum. Puis 2 gros kms jusqu'à l'arrivée et voilà... une course de plus de 200 km à mon actif de terminée en 32h35. Content. 
Les heures et les 2 jours suivants, grosse peine à marcher tellement le pied est enflammé, enflé. Le droit va mieux mais fais aussi mal, très enflé. 
Une anecdote de course: autour de 23 h, à 6 km environ de Pomport, une auto ralenti à côté de moi, fenêtre ouverte.
Une belle femme, fin trentaine-quarantaine, cheveux blonds bouclés me demande si je ne veux pas monter dans son auto pour me reposer un peu. Vous devez être fatigué, venez, je m'arrête, vous pouvez ensuite vous reposer un peu, ça vous fera du bien, montez dans l'auto. J'explique que je suis en course et qu'il est interdit de monter dans une auto. Elle insiste un peu, je finis par dire "laissez-moi en paix s'il vous plaît", puis elle me demande mon nom. Je ne réponds pas, je trottine toujours, la voiture à mon côté, la route est étroite. Elle revient à la charge, me dit de venir me reposer, me demande si je suis sûr que ça va bien et si ça va aller pour moi de continuer. J'y réponds que oui... ça va aller enfin j'espère, ça va, il n'y a pas de problème et j'y dis "allez plus en avant, il y a 3 autres plus jeunes devant moi" 
Elle me demande s'il y a aussi Jean-Noël, oui, il y a Jean-Noël. Après encore quelques échanges toujours un peu pareils, elle me laisse tranquille, à ma demande. Je la croise arrêtée au village qui arrive, en train de téléphoner, ses phares m'éblouissant longtemps, car ça monte un peu et l'auto me fait face. Je relève le no d'auto, et le mémorise grâce à un message whattsapp vocal, sans explication, à Julia. Dans ma tête, je me dis drôle de manière de chasser d'éventuels clients, prenant cette femme pour une femme au petits moeurs, de petite vertu. (pour rester poli) Au ravitaillement de Pomport, je parle avec Fabrice, Charles, William, qui ont arrêté leur effort et Séverine qui nous accueille chez elle. Puis je vois Jean-Noël qui ressort de la maison, (ravitaillement sur la terrasse). Je raconte mon aventure avec cette femme qui m'a proposé de venir me reposer dans son auto, que ça me ferait du bien... A Jean-Noël, j'y crie alors qu'il repart: J'ai fait la connaissance d'une femme qui semblait te connaître ! Oui, c'est ma fille, elle est gentille qu'il me répond... 
Eclats de rire de Fab, Charles et William et de Séverine, moi, moins à l'aise, heureusement Jean-Noël n'a pas su que j'avais pris sa fille pour une fille aux moeurs légers. Elle aurait dû se présenter, ce qui aurait évité un quiproquo. Et certaines phrases qui pouvaient être prises au sens que j'ai orienté...Bref, drôle mais...moins pour elle et pour moi. Mais rétrospectivement, j'étais très content d'être resté poli, avec ma demande de me laisser tranquille, svpl.....
Une anecdote que j'estimais assez rare pour être mentionnée. 
A bientôt

 

News postée le : 19.09.2024

Voir les archives     

Dernières mises à jour :

26.09.2024:

- Nouveau livre!
- Nouvelles vidéos