News en direct du Tour de France FootRace 2015 !
Dernière news06.09.2015, Petite analyse finale |
J'ai écrit un long pâté... que je ne vais pas insérer sur mon site. Car il fera partie avec plusieurs rajouts du futur livre sur le Tour de France FootRace. Mais il ne sortira pas avant l'hiver prochain, peut-être avant mars. Compétiton : Elle fut belle et disputée. La première place a aiguisé les convoitises, peut-être trop pour certains qui en ont payé durement les frais. Abandon douloureux sur blessure pour Stéphane qui essayait de boucher 39 misérables minutes après 5 semaines. Au début, c’est David qui enflammait tout sur son passage et les releveurs enflammés l’ont fait reculer jusqu’à la 4è place finale mais ce fut un beau compétiteur jusqu’au bout, prêt toujours à remettre les gaz, puisqu’il s’impose encore lors de l’avant-dernière étape alors qu’il n’était pas encore remis. Mais l’esprit compétition n’empiétait pas sur l’ambiance d’après-course qui était excellente dès l’arrivée franchie. On buvait et mangeait ensemble à refaire notre course. Même derrière au classement, les places étaient chères pour certaines ou certains, jusqu’à la fin. Eddy et Juei Lung ont eu une période où ils avançaient bien plus vite qu’à la fin car blessés. Wilma se plaisait à être bien devant les 2 dernières semaines. Nous avions toujours davantage de peine, les premiers à rattraper Chantal, Jannet, Jenny, Lionel car ils ont trouvé la forme au fil des jours et se faisaient un plaisir à essayer de ne pas être rattrapés bien que partis une heure avant les 4 au 6 premiers, selon les jours. Martin profitait de gagner quelques étapes la dernière semaine, puisque Takasumi n’avait plus la pression de Stéphane. Moi, je gérais pour arriver au bout, car j’avais quelques soucis à la cheville droite et au bassin, aux genoux. Mais j’ai aussi eu mon sursaut l’avant-dernière étape. Je pensais faire 2ème pour améliorer ma statistique des places mais je ne savais pas que David avait battu tout le monde. Ravitaillement : Des fruits à satiété très appréciés durant les canicules et après car on s’était bien habitué… du salé, du sucré, pour moi c’était parfait, j’avais mes bananes et mes petits fromages fondus et mes tucs. Même si j’ai goûté à tout au fil des jours et de certaines envies de changement parfois. Du sirop, parfait également car ainsi je me sentais comme chez moi, avec la même boisson. Je prenais aussi parfois un peu de coca.
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News postée le : 06.09.2015 |
Mercredi 2 septembre 2015, poème sur le Tour de France |
Une petite analyse suivra ces jours... en attendant, voici un poème sur ce que j'ai ramené du Tour de France Du Tour de France, j’ai ramené Christian Fatton, du 10 août au 2 septembre 2015
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News postée le : 02.09.2015 |
43è étape dimanche 09.08.2015 de Rambouillet à Paris Tour Eiffel, 56.50km, 341 m +,?? m nég, 5è ex-aeq en 6h13 |
1 Martin 5h32, 2 Eddy 5h38, 3 Takasumi 5h41 , 4 Lionel 5h55, 5 Wilma, Christian, David et Charles 6h13, 9 Chantal, Jannet et Jenni 6h51, 12 Juei Lung 7h42, Classement général final |
News postée le : 09.08.2015 |
Présentation des coureurs, suite au 8 août 2015 |
Ouvrez les autres étapes pour avoir la première partie du 8 août sur l'étape. Présentation *sehrrieuse des coureurs : *sehr=très en allemand |
News postée le : 08.08.2015 |
42è étape samedi 08.08.2015 de Courville-sur-Eure à Rambouillet, 64.28 km, 390 m +, 400 m nég, 3è en 6h27 |
1 David 5h57, 2 Martin 6h10, 3 Christian 6h27, 4 Wilma 6h30, 5 Takasumi 6h50, 6 Lionel 7h22, 7 Charles 7h33, 8 Chantal et Jannet 7h39, 10 Jenni 7h40, 11 Eddy 7h50, 12 Juei Lung 8h33 |
News postée le : 08.08.2015 |
41è étape vendredi 07.08.2015 La Ferté-Bernard à Courville-sur-Eure, 67.07 km, 660 m +, 575 m nég, 7è en 7h25 |
1 Martin 6h21, 2 Takasumi 6h34, 3 Wilma 6h37, 4 David 7h07, 5 Charles 7h15, 6 Lionel 7h23, 7 Christian 7h25, 8 Jannet 7h55, 9 Jenni 7h56, 10 Chantal 7h57, 11 Eddy 8h53, 12 Juei Lung 9h05 |
News postée le : 07.08.2015 |
40è étape jeudi 06.08.2015 de Mointoire sur Le Loir à La Ferté-Bernard, 59.54 km, 515 m +, 510 m nég, 5è en 6h32 |
1 Martin 5h27, 2 Takasumi 5h34, 3 Wilma 5h57, 4 David 6h24, 5 Christian 6h32, 6 Lionel 6h51, 7 Charles 6h55, 8 Jenni, Chantal et Jannet 7h03, 11 Eddy 7h39, 12 Juei Lung 8h31 |
News postée le : 06.08.2015 |
39è étape mercredi 05.08.2015 de Le Lude à Mointoire sur Le Loir, 64.5 km, 205 m +, 165 m nég, 4è en 6h55 |
1 Takasumi et Martin 6h09, 3 Wilma 6h36, 4 Christian 6h55, 5 David 7h05, 6 Lionel 7h24, 7 Charles 7h30, 8 Jannet et Jenni 7h46, 10 Chantal 7h50, 11 Eddy 9h11, 12 Juei Lung 9h21 |
News postée le : 05.08.2015 |
38è étape mardi 04.08.2015 de Ste-Gemmes-sur-Loire à Le Lude, 71.25 km, 215 m +, 190 m nég, 5è en 7h37 |
1 Martin 6h47, 2 Wilma et Takasumi 7h10 , 4 Charles 7h35, 5 Christian 7h37, 6 Lionel et David 8h08, 8 Jenni 8h18, 9 Chantal 8h32, 10 Jannet 9h04, 11 Juei Lung 10h10, 12 Eddy 10h17 |
News postée le : 04.08.2015 |
37è étape lundi 03.08.2015 d’Oudon à Ste-Gemmes-sur-Loire, 75.1 km, 135 m +, 130 m nég, 5è en 7h51 |
1 Takasumi 6h24, 2 Stéphane 6h31, 3 Martin 6h58, 4 Wilma 7h14, 5 Christian 7h51, 6 Lionel 8h13, 7 Charles 8h15, 8 Chantal, Jannet, Jenni 8h50, 11 David 9h12, 12 Juei Lung 10h37, 13 Eddy 11h43 |
News postée le : 03.08.2015 |
36è étape dimanche 02.08.2015 de Port-St-Père à Oudon, 61.93 km, 140 m +, 140 m nég, 6è en 6h52 |
1 Stéphane 5h23, 2 Takasumi 5h30, 3 Martin 6h00, 4 Wilma 6h22, 5 Charles 6h47, 6 Christian 6h52, 7 Lionel 7h02, 8 Jenni, Jannnet et Chantal 7h20, 11 Eddy 7h25, 12 David 8h20, 13 Juei Lung 9h51 Pour la fête nationale Suisse, hier soir, j’ai fait un petit discours. En gros il disait qu’il ne fallait pas qu’il prenne leur gobelet comme de coutume lors des apéros et repas durant le Tour de France, mais leur gobevin ou gobeau, car il n’y avait pas de lait de prévu. Nous avons eu un grand nombre d’apéro offert par le Lion’s Club, que Lionel représente. Je ne suis pas au lion’s club, mais au lit on s’culbute. Et si tu fêtes à Sion, il ne faut pas confondre faire la fête à Sion avec faire ta fellation. J’vous ai apporté d’l’apéro |
News postée le : 02.08.2015 |
35è étape samedi 01.08.2015 De Notre-Dame-de-Monts à Port-St-Père, 56.68 km, 65 m +, 75 m nég, 6è en 5h34 |
1 Stéphane et Takasumi 4h20, 3 Martin 4h45, 4 Charles 5h07, 5 Wilma 5h18, 6 Christian 5h34, 7 Eddy 5h50, 8 Lionel 6h01, 9 Jenni 6h08, 10 Jannet et Chantal 6h22, 12 David 7h25, 13 Juei Lung 7h48 |
News postée le : 01.08.2015 |
34è étape vendredi 31.07.2015 Sables d’Olonne à Notre-Dame-de-Monts, 67.58 km, 140 m +, 135 m -, 3è 6h39 |
1 Stéphane 5h42, 2 Takasumi 5h45, 3 Martin et Christian 6h40, 5 Wilma 6h42, 6 Charles 7h08, 7 Eddy 7h34, 8 Lionel 7h41, 9 Jenni et Jannet 8h16, 11 Chantal 8h28, 12 David 9h01, 13 Juei Lung 9h33 |
News postée le : 31.07.2015 |
33è étape jeudi 30.07.2015 de Marans aux Sables d’Olonne, 83.33 km, 210 m +, 155 m nég, 4è en 8h55 |
1 Stéphane 7h13, 2 Takasumi 7h24, 3 Martin 8h21, 4 Wilma et Christian 8h55, 6 Charles 9h33, 7 Eddy et Lionel 9h38, 9 Jannet 9h48, 10 Jenni 9h51, 11 Chantal 9h58, 12 Juei Lung 11h39, 13 David 12h17 La pensée de ces jours : Je longe l’Atlantique |
News postée le : 30.07.2015 |
32è étape mercredi 29.07.2015 de Rochefort sur Mer à Marans, 64.20 km, 80 m +, 120 m nég, 5è en 6h51 |
1 Takasumi et Stéphane 5h32, 3 Martin 6h19, 4 Eddy 6h40, 5 Christian 6h51, 6 Wilma 6h55, 7 Charles 7h07, 8 Lionel 7h19, 9 Jannet 7h40, 10 Jenni 7h40, 11 Chantal 7h49, 12 Juei Lung 9h04, 13 David encore en course…. |
News postée le : 29.07.2015 |
31è étape mardi 28.07.2015 de Ronce-les-Bains à Rochefort sur Mer, 48.76 km, 85 m +, 90 m nég, 6è en 5h25 |
1 Stéphane et Takasumi 4h00, 3 Martin 4h34 , 4 Eddy 5h11, 5 Charles 5h20, 6 Christian 5h25, 7 Wilma 5h26, 8 Lionel 5h45, 9 Jenni 5h52, 10 Jannet 6h01, 11 Chantal 6h01, 12 Juei Lung 7h38, 13 David 9h51 |
News postée le : 28.07.2015 |
30è étape lundi 27.07.2015 de Royan à Ronce-les-Bains, 42.45 km, 120 m +, 95 m nég, 8è en 4h38 |
1 Stéphane 3h17, 2 Takasumi 3h24, 3 David 3h36, 4 Martin 3h42, 5 Eddy 4h14, 6 Wilma 4h22, 7 Charles 4h30, 8 Christian 4h38, 9 Chantal 4h55, 10 Jenni 4h59, 11 Lionel 4h59, 12 Jannet 5h14, 13 Juei Lung 6h17
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News postée le : 27.07.2015 |
29è étape dimanche 26.07.2015 de Pauillac à Le Verdon sur Mer, 63.7 km, 95 m +, 95 m nég, 8è en 7h14 |
29è étape dimanche 26.07.2015 de Pauillac à Le Verdon sur Mer, 63.7 km, 95 m +, 95 m nég, 8è en 7h14 1 Takasumi 5h16, 2 Stéphane 5h19, 3 David 5h43, 4 Martin 6h18, 5 Charles 6h36, 6 Wilma 6h41, 7 Eddy 6h41, 8 Christian 7h14, 9 Lionel 7h32, 10 Jenni 7h45, 11 Jannet 7h45, 12 Chantal 8h06, 13 Juei Lung 10h07 |
News postée le : 26.07.2015 |
28è étape samedi 25.07.2015 de Sadirac à Pauillac, 74.98 km, 100 m +, 195 m nég, 7è en 8h33 |
1 Stéphane 6h28, 2 Takasumi 6h37, 3 David 7h, 4 Martin 7h45, 5 Charles 7h48, 6 Wilma 8h12, 7 Christian 8h33, 8 Eddy 9h03, 9 Jannet 9h08, 10 Jenni 9h20, 11 Lionel 9h20, 12 Chantal 9h34, 13 Juei Lung 11h49 |
News postée le : 25.07.2015 |
27è étape vendredi 24.07.2015 de La Réole à Sadirac, 53.48 km, 465 m +, 365 m nég, 6è en 5h44 |
1 Stéphane et Takasumi 4h45, 3 Martin et David 5h10, 5 Charles 5h23, 6 Christian 5h44, 7 Wilma 5h53, 8 Eddy 6h06, 9 Lionel 6h50, 10 Jenni et Jannet 6h54, 12 Chantal 7h09, 13 Juei Lung 8h57 Je vous l’ai dit, ça fourmille de partout dans les campings, surtout après notre arrivée. Les fourmis sortent de terre et font leur marathon spécialement pour aller se nourrir sur nos sacs porte-bidons ou ceinture porte-gourdes. Mais chaque jour, j’en écrase une bonne cinquantaine qui vadrouillent dans mon sac. J’en ai même trouvé une dans ma boîte de Jemalt. (sorte d’ovomaltine, à l’intention des non-suisses). Sous les sacs, ce matin, c’était carrément noir de fourmis. Et en déballant mes affaires à l’arrivée, en déroulant mon matelas, j’en ai trouvé tout plein aussi. A noter que mon matelas, avec la transpiration que nous avons eu les jours de canicule, ou même durant les 3,5 premières semaines, fait une bulle. La surface s’est décollée sous l’effet prolongé de la sueur, spécialement quand je suis couché l’après-midi sur mon matelas. |
News postée le : 24.07.2015 |
26è étape jeudi 23.07.2015 de Saint-Hilaire de Lusignan à La Réole, 79.61 km, 360 m +, 345 m nég, 3è en 7h48 |
1 Stéphane 7h11, 2 Takasumi 7h25, 3 Christian 7h48, 4 Martin 7h55, 5 David 9h26, 6 Eddy 9h42, 7 Wilma 9h46, 8 Jenni 10h14, 9 Charles et Jannet 10h29, 11 Lionel 10h38, 12 Chantal 11h08, 13 Juei Lung 12h40 |
News postée le : 23.07.2015 |
25è étape mercredi 22.07.2015 de Montech à Saint-Hilaire de Lusignan, 76.08 km, 105 m +, 155 m nég, 5è en 8h17 |
1 Takasumi 6h41, 2 Stéphane 7h05, 3 David 7h44, 4 Martin 8h03, 5 Christian 8h17, 6 Wilma 8h56, 7 Lionel 9h39, 8 Jannet 9h42, 9 Jenni 9h42, 10 Eddy 9h59, 11 Chantal 10h28, 12 Juei Lung 10h28, 13 Charles 13h14 |
News postée le : 22.07.2015 |
24è étape mardi 21.07.2015 de Nailloux à Montech, 87.43 km, 120 m +, 205 m nég, 6è en 10h37 |
1 Stéphane 7h59, 2 Takasumi 8h10, 3 David 8h37, 4 Martin 9h03, 5 Wilma 10h10, 6 Christian 10h32, 7 Eddy 11h01, 8 Lionel 11h01, 9 Jannet 11h10, 10 Juei Lung 11h14, 11 Jenni et Chantal 11h44, 13 Charles 13h39 Avec la chaleur qu’il fait depuis le début, rien d’étonnant que je n’aie pas eu de jus. En effet, il s’évapore…Donc ce matin, j’ai compris que la journée serait longue. Et elle le fut. Nous avions environ 12 km jusqu’au canal du Midi que nous avions délaissé hier soir. Quelques montagnettes russes nous ont servi d’échauffement. Alors que nous suivions une route assez fréquentée à l’heure où beaucoup de monde se rend au turbin et que je courais du bon côté, soit contre le trafic, j’ai senti un souffle frôler mon corps. Un tracteur tirant une remorque se faisait dépasser par un chauffard en twingo vert-crème. Cela m’a comme propulsé dans le terre-plein rigole du bord de route. Après quelques jurons qui ne servait à rien d’autre qu’à faire sortir ma colère et ma peur réunie, j’ai failli vomir car j’ai eu une sacrée trouille. Les véhicules qui dépassent et qui nous surprennent de dos sont le danger majeur quand on court en bordure de route. Car si on fait un écart à ce moment-là, eh bien ça peut être fini à jamais. Juste après, nous étions de nouveau le long du canal et sa tranquillité est salutaire. |
News postée le : 22.07.2015 |
23è étape lundi 20.07.2015 de Trèbes (Carcassonne) à Nailloux, 88.52 km, 451 m +, 65 m nég, 5è en 9h33 |
1 Stéphane 7h46, 2 Takasumi 7h56, 3 David 8h18, 4 Martin 9h11, 5 Christian 9h33, 6 Wilma 10h15, 7 Juei Lung 10h24, 8 Eddy 10h57, 9 Lionel 11h12, 10 Jannet 11h27, 11 Jenni 11h57, 12 Charles 11h53, 13 Chantal 12h09
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News postée le : 20.07.2015 |
22è étape dimanche 19.07.2015 de Capestang à Trèbes (Carcassonne), 72.9 km, 85 m +, 35 m nég, 6è en 7h58 |
1 Stéphane et David 6h23, 3 Takasumi 6h38, 4 Martin 7h22, 5 Charles 7h33, 6 Christian 7h58, 7 Eddy 8h24, 8 Juei Lung 8h44, 9 Wilma 8h52, 10 Lionel 9h, 11 Jenni 9h10, 12 Jannet 9h11, 13 Chantal 9h21, 14 Hiroko 11h32 Tour de France footrace |
News postée le : 19.07.2015 |
21 étape samedi 18.07.2015 de Vias à Capestang, 40.25 km, 180 m +, 175 m nég, 6è en 3h57 |
1 David 3h12, 2 Charles 3h22, 3 Takasumi et Stéphane 3h31, 5 Martin 3h45, 6 Christian 3h57, 7 Eddy 4h11, 8 Wilma 4h34, 9 Lionel 4h41, 10 Jenni 4h44, 11 Jannet 4h58, 12 Juei Lung 4h59, 13 Chantal 4h59, 14 Hiroko 6h35 |
News postée le : 18.07.2015 |
20 étape vendredi 17.07.2015 de Villeneuve les Maguelones à Vias, 56.7 km, 120 m +, 120 m nég, 11 en 7h13 (65.13 km pour moi) |
1 David 4h50, 2 Stéphane 5h, 3 Takasumi 5h, 4 Charles 5h09, 5 Martin 5h20, 6 Eddy 6h15, 7 Jenni 6h55, 8 Wilma 7h08, 9 Chantal 7h08, 10 Lionel 7h08, 11 Christian 7h13, 12 Jannet 8h34, 13 Juei Lung 8h39, 14 Hiroko 9h21 (inflammation sous le genou gauche entre autre) |
News postée le : 17.07.2015 |
19 étape jeudi 16.07.2015 de Saint-Laurent d’Aigouze à Villeneuve les Maguelones, 46,2 km, 80 m +, 75 m nég, 6è en 4h46 |
1 David 3h41, 2 Stéphane 3h41, 3 Takasumi 3h41, 4 Charles 3h43, 5 Martin 4h33, 6 Christian 4h46, 7 Lionel 5h20, 8 Wilma et Jenni 5h21, 10 Juei Lung 5h24, 11 Eddy, Jannet et Chantal 5h33, 14 Hiroko 8h15 (perdue au début 4 km à l’envers, + retour = 8km, + autre erreur 2 km, = 10 km de trop soit 54 km de parcouru. Elle est arrivée au premier poste vers les 9h alors qu’il se trouvait à 11 km du départ ! Et, Japonaise oblige, elle avait le sourire. Long day… a-t-elle dit….tout en précisant que c’était de sa faute, ça c’est aussi bien la politesse japonaise. |
News postée le : 16.07.2015 |
18è étape mercredi 15.07.2015 d’Arles à Saint-Laurent d’Aigouze, 51.6 km, 86 m +, 86 m nég, 9è en 5h59 |
Les résultats du jour : 1 Stéphane 4h11, 2 Takasumi 4h12, 3 David 4h30, 4 Charles 4h47, 5 Martin 4h50, 6 Jenni 5h35, 7 Hiroko 5h35, 8 Juei Lung 5h54, 9 Christian 5h59, 10 Jannet 6h04, 11 Lionel 6h20, 12 Wilma 6h40, 13 Chantal 7h04, 14 Eddy 7h32 |
News postée le : 15.07.2015 |
17è étape mardi 14.07.2015 d’Aubagne à Marseille, 37 km, 518 m +, 585 m nég, 14è en 4h46 |
1 Stéphane 3h05, 2 Takasumi 3h14, 3 Martin 3h21, 4 David 3h39, 5 Charles 4h10, 6 Jannet, Hiroko, Wilma, Jenni 4h20, 10 Juei Lung 4h30, 11 Lionel 4h37, 12 Chantal, Eddy, Christian 4h46 Comme je suis parti avec le groupe de 7h30, j’ai été tout seul de bout en bout et n’ai pas été influencé par les coureurs avec qui je fais le même temps parti à 6h30 ce matin, puisque j’arrive 1h exactement après eux. La nuit dans la halle a été très pénible, la chaleur était trop élevée et le toit craquait de toute part à intervalles réguliers, par des soubresauts de dilatation je pense. Au départ, mon genou était ok et il l’est resté jusqu’à l’arrivée. Déjà un souci de moins. Hier, j’y ai appliqué un sachet de gel durant un long moment à l’arrivée, tout comme sur le quadriceps et après le massage chez Graham, qui m’a fait serrer les dents quand il me pressait des nœuds, j’ai appliqué un patch Flector anti-inflammatoire pour la nuit entière. Ce soir, je vais faire cela sur ma cuisse droite. |
News postée le : 14.07.2015 |
16è étape lundi 13.07.2015 de Gréoux les Bains à Aubagne, 87 km, 981 m +, 1070 m nég, 4è en 9h57 |
1 ex-aequo Martin, Takasumi, Stéphane 8h56, 4. Christian 9h57, 5 Hiroko 10h47, ........14 David 12h55 Crapahutant sur un éboulis de gneiss |
News postée le : 14.07.2015 |
15è étape dimanche 12.07.2015 de Sault à Gréoux les Bains, 74,6 km, 815 m +, 1300 m nég, 5è en 8h40 |
1 ex-aequo Takasumi et Stéphane 6h50, 3 Martin 7h41, 4 David 8h30, 5 Christian 8h40, 6 Hiroko 9h24, 7 Juei Lung 9h30, 8 Jenni 9h42, 9 Lionel et Eddy 10h00, 11 Jannet 10h09, 12 Wilma 10h20, 13 Charles 10h23, 14 Chantal 10h52 Ce matin, j’avais les jambes un peu lourdes et c’était prévisible. Mais j’étais étonné de scorer 9,5 km la première heure. Ensuite, le muscle s’est durci au niveau du quadriceps de la jambe droite et il est devenu douloureux dans les descentes et les montées un peu longues où il fallait tirer le corps à chaque pas contre en haut. Je ne me suis jamais pris la tête avec le fait de vouloir tenir une allure précise. J’étais beau dernier du groupe de 7h jusqu’au 1er ravitaillement avec Charles en point de mire 300 m devant moi. Je repars avant lui et j’ai mis du temps avant de rejoindre les derniers du groupe de 6h, tout d’abord Cornélia vers le 36è km, puis Chantal et Wilma dans une montée de plus d’un km vers le 39-40è km. La journée passe bien plus lentement quand on est fatigué. Hier soir, j’avais de la peine à m’endormir car le cœur cognait dans sa cage. Il m’a fallu sentir aussi le vent frais se lever pour m’endormir vers les minuit trente. La nuit a été courte et avec mes gros efforts de la veille, je ne me sentais pas tout frais. Hier en étant à fond, je me suis aujourd’hui ramant à fond de cale. J’avais faim à chaque ravito mais quelque chose m’a aussi détraqué l’estomac en première partie d’étape. Hier l’euphorie, lisez l’œuf fort ri, aujourd’hui le contraire, le feu faible prie pour ne pas crever. Bon il a fait chaud, ça vaut ce que ça vaut…. |
News postée le : 12.07.2015 |
14è étape samedi 11.07.2015 de Buis les Baronnies à Sault, 72,6 km, 2015 m +, 1615 m nég, 1er en 6h52 |
Tout d’abord, j’ai oublié Yvonick hier, qui a fini son étape en 8h10, il retrouve la forme, dommage pour lui qu’il n’ait pas supporté la chaleur du début qui l’a rendu malade et qui l’empêchait de manger. Il est hors classement et court maintenant ses étapes. Ces coureurs hors classement étoffent la petite équipe que l’on est et apportent leur bonne humeur et contribuent à la bonne ambiance qui règne entre coureurs et tous en général, soit l’équipe des bénévoles et les organisateurs. Aujourd’hui, nous avions 22 km avant l’ascension du Ventoux où au sommet, plusieurs coureurs, dont moi, voulait passer en tête afin de recevoir le maillot à pois du meilleur grimpeur, qu’on m’avait déjà virtuellement attribué après mon étape d’avant-hier, passant en tête au sommet des bosses et du Col Rousset. Après l’étape d’hier et le passage en tête de Stéphane à tous les cols, on nous chambrait hier soir au souper pour savoir si j’avais remis le maillot à Stéphane. Donc, il fallait passer en tête au sommet du Ventoux. |
News postée le : 11.07.2015 |
13è étape vendredi 10.07.15, de Luc en Diois à Buis les Baronnies, 72,5 km, 1290 m +, 1455 m nég, 2e en 7h30 |
Voilà que je fais le même temps mis qu’hier, mais pour environ 5 km de moins, voyez que j’ai mis la pédale douce. Au départ, je me sentais un peu lourd mais à la montée, les jambes allaient ensuite de mieux en mieux idem sur les plats. En haut du 1er col, le Pomerol à environ 1000 m d’altitude au 11è km, j’arrive une foulée devant David suivi de Martin à une centaine de mètres. Takasumi n’est pas visible et Charles dira plus tard qu’il n’avait pas de jus, normal il est allé déjà se vider après un km. Stéphane a passé en tête et rapidement nous ne l’avons plus vu et pour toute la journée. Martin et moi descendons ensemble jusqu’au premier poste. Descendant moins bien que moi, il se dit fatigué, je suis alors dépassé par Takasumi et me retrouve 4è. Magnifique paysage, petits hameaux traversés, nous sommes tantôt à l’ombre ou au soleil mais la température est agréable mais monte…. Par contre, j’ai un avantage sur lui, j’ai de la famille qui m’accompagne depuis Paris. En effet, Thiébaud me caresse chaudement et il me tire un peu dans les montées par rapport aux autres, qu’il tape littéralement dessus la tête, qu’il leur casse les pieds tellement qu’ils enflent, qu’il les assoiffent, mais moi aussi rassurez-vous, mais il me dit toi t’es de la famille, tu supportes… tu as un peu de mon énergie, tu la redonnes en grimpant etc… Oui, Thiébaud qui nous accompagne était le nom de jeune fille de ma grand-maman paternelle et Thiébaud, c’est dans nos campagnes neuchâteloises, le nom qu’on donne au soleil. Sur mon matelas, à l’ombre dans la tente un peu à l’ombre d’une haie, je perds de l’eau à gros bouillons. Il est trempe, malgré le linge censé éponger ma transpiration qui sort presque discontinuellement. Il faut boire, boire, boire… voire pour finir et écrire le classement du jour : 1 Stéphane 6h41, 2 Christian 7h30, 3 Takasumi 7h31, 4 Martin 7h49, 5 Juei Lung 9h01, 6 Hiroko 9h14, 7 Charles 9h16, 8 David 9h27 9 Wilma 10h04, 10 Jenni 10h04, 11 Lionel 10h14, 12 Chantal 10h19, 13 Eddy 10h19, 14 Jannet 10h25, Thierry arrivé hier soir à 23h et quelque…n’est pas parti ce matin, trop de fois hors délai et causant quand même quelques soucis quant à savoir où il en est… et si tout va « bien », ce qualificatif n’ayant pas la même valeur pour lui et l’entourage. Il a une inflammation supplémentaire au tendon du genou, la patte d’oie, sur le côté qui l’empêche d’aller plus vite qu’un petit 3 km/h. Mais quel courage !!!!!!!!!!!!!!!!. |
News postée le : 10.07.2015 |
12è étape, jeudi 09.07.15, de Pont en Royans à Luc en Diois, 77,8 km, 1515 m +, 1325 m nég, 1er en 7h30 |
La nuit a été fraîche et réparatrice. Pas de problème pour m’endormir rapidement, comme la plupart de nous tous je crois. Certains mettaient même une petite pelure hier soir pour avoir assez chaud. J’ai pu dormir dans le sac de couchage bien fermé dès le début, jusque-là, il servait de couverture surtout pour se protéger des mouches. Donc ce matin, je me sentais bien. Comme hier, Charles finit de lacer ses chaussures sur la ligne mais il était prêt juste avant le départ. A travers le village de Pont en Royans, les premiers ne partent pas trop vite, contrairement à leurs habitudes. Je suis en avant-dernière position des 6 et je pers ma pochette contenant mes gels. J’ai remarqué par chance car elle m’est tombée sur le pied, sinon, je ne pense pas que j’aurais fait attention. Donc je la ramasse et la met dans ma banane porte-gourdes. A ce moment, je me souviens avoir oublié d’avoir pris de l’eau. Donc je cherche une fontaine ou quelque commerce ouvert. Un bar a la porte ouverte mais n’est pas éclairé, ce n’est pas encore l’heure d’ouverture mais je m’y engouffre et demande s’il y a quelqu’un qui est là qui peut me donner de l’eau, un gars arrive et remplis mon bidon. A la sortie du village, quelques centaines de mètres plus loin, voyant les maisons suspendues sur la rivière, je m’arrête encore une fois en vitesse pour faire 3 photos. Avec tout ça, mon retard se porte bien à 300 m au début de la montée, après 2 km. L’écart se réduit un peu, mais bientôt, un long plat d’un bon km me fait à nouveau reprendre du retard, les 5 autres étant presque groupé, Charles fermant la marche, Stéphane est en tête à son habitude mais comme il a oublié de faire le plein d’eau lui-aussi, il s’arrête vers la maison sise au bout du pont enjambant La Vernaissou, tocque et demande de l’eau, les gens lui ont ouvert et l’ont servi. Dès ce moment, moi qui essayais de garder un contact visuel avec le groupe ou au moins avec le dernier de celui-ci, je vois que ce n’est plus Charles, mais un gars en blanc, Stéphane ou Martin ? C’est grâce à ça que j’ai pu tirer mon épingle du jeu aujourd’hui. J’ai encore jamais tiré sur la machine contre quelqu’un d’autre ou pour suivre un rythme qui ne me convenait pas, au contraire des autres qui l’ont tous déjà fait à mon avis. J’ai bénéficié de la fatigue de certains, de muscles ou tendons problématiques au genou pour David qui ne peut pas descendre vite depuis hier, que Takasumi et Stéphane ont bien foncé hier, ce qui m’a permis de distancer sans le vouloir Stéphane de 3 minutes, que Charles prend son temps aux ravitaillements sur les longues étapes et que Martin n’est peut-être pas au mieux ces jours. Mais il fallait que je sois là et en forme pour saisir ma chance… L’étape du jour :1. Christian 7h30, 2 Stéphane 7h33, 3 Takasumi 7h54, 4 Martin 8h43, 5 David 8h46, 6 Charles 9h47, 7 Juei Lung 9h48, 8 Hiroko 9h53, 9 Wilma 9h53, 10 Jenni 10h30, 11 Jannet 10h58, 12 Chantal 11h30, 13 Eddy 11h30, 14 Lionel 11h52, 15 Philippe, arrivera à quel h ? L’ours coureur |
News postée le : 09.07.2015 |
11è étape, mercredi 08.07.15, de Beaurepaire à Pont en Royans 57,43 km, 789 m +, 820 m nég,-4è en 5h55 |
Cela fait plusieurs nuits d’affilée qu’il est très difficile de dormir avant minuit, 1 h du matin. La nuit passée, les fourmis et les mouches nous dérangeaient à tout moment. J’ai des fourmis dans mon sac depuis plusieurs jours, des petites noires qui se faufilent partout. Du coup, le réveil est pénible car nous sommes enfin bien endormis durant les heures fraîches de la fin de la nuit. Au moment où je rattrapais et dépassais Martin, au haut de la première côte, autour du 12è kilomètres, il me disait être sans énergie, se plaignait un peu. Au premier ravitaillement, au 15è km, Charles était assis et mangeait, il était arrivé une minute avant moi. J’ai rempli ma gourde, suis reparti les mains pleines de tronçons de banane et de 3 bouts d’emmental. Martin arrivait à ce moment. Puis j’ai pensé qu’ils me rattraperaient, je montais bien mais n’arrivais pas vraiment à allonger dans les descentes, les quadriceps étaient douloureux, un peu contractés, l’effort de hier sous la chaleur, et de ces derniers jours, se faisaient sentir. Avec l’emmental au soleil, j’ai un peu l’impression de manger de la raclette ces derniers temps, tant il transpire, mais ça passe bien et apporte de l’énergie durable. D’habitude je n’apprécie pas trop ce fromage, mais en courant, il me convient bien. Si la première heure, la température était bonne, elle n’était pas encore tellement descendue. Par la suite, le ciel couvert avec un petit vent frais nous a fait enfin courir par une température 18 degrés de moins chaud qu’hier. 22°C affiché aujourd’hui contre 40° C hier. Cela fait une sacrée différence. Du coup, je n’étais plus un porteur d’eau pour mes colles, mais un coureur qui pouvait boire à sa guise sans avoir peur de manquer de liquide. Alors les tranches de 10 km passaient relativement vite, même si le tempo n’était pas plus rapide que ces derniers jours, ne pouvant pas rattraper en descente la perte de temps prise en montée pour que mon rythme aye une moyenne de 10 km/h. Mais ça me permettait mieux de jouir du paysage, de la vue sur le Vercors en face de nous quand nous descendions sur St-Marcellin. A l’arrivée, après mon steak-polenta, je me suis baigné quelques minutes dans l’eau glacée de la rivière avant la douche. Et je me suis endormi en commençant d’écrire mon rapport. Une petite sieste d’une heure, sous la tente pour une fois pas surchauffée, même si le soleil est de nouveau bien de la partie. Denis, ravitailleur remplaçant s’en est allé, remplacé par 2 autres, Dominique et sa femme Josiane….. Merci à lui pour sa gentillesse, d’ailleurs un grand merci déjà à tous les ravitailleurs qui durant la canicule avaient des glaçons à nous proposer pour les gourdes, une petite douchette pour nous arroser la tête et toujours prêts à nous aider. Au 1er on trouve Graham le compagnon de Mary la coureuse, en général accompagné d’Ivana l’amie de Juei Lung qui parlent tous deux anglais (ou chinois pour elle), ensuite les autres ravitailleurs se changent de No de ravitaillements au fil des jours afin que ce ne soit pas toujours les mêmes à attendre le dernier coureur sur le dernier poste. Il y a Jean-Claude et Marie-Noëlle, lui était coureur lors de la TransEurope-FootRace 2012, 4è au final et est le responsable des ravitailleurs. Il y a Christian et Maria qui découvrent le monde de l’ultra, amis des chefs ravitailleurs et cuisiniers les frères Michel et Gilbert Codet, ainsi que sa femme Dominique. Enfin, les jours où il y a de longues étapes il y a aussi Annieke, qui accompagne Jenny, la coureuse. Le chronométrage est assuré par Philippe Poupard, un des 2 frères organisateurs et à l’arrivée, il est aidé par Ivana, déjà citée. Les coureurs ayant abandonné aident parfois aussi les jours où ils ne courent pas, pour se refaire une santé. Eve vit d’amants |
News postée le : 08.07.2015 |
10è étape mardi 07.07.15, de Dardilly à Lyon neutralisé 19,7 km, puis de Lyon à Beaurepaire 61,48 km, 775 m +, 665 m nég-,5è en 6h46 |
Hier soir au souper, Philippe a apporté une précision sur le fait qu’il était arrivé à 1h15 du matin, car certains coureurs ou ravitailleurs croyaient à tort qu’il était laissé à son triste sort. Il a tenu à dire que Thierry Poupard l’organisateur était venu à sa rencontre alors qu’il lui restait une vingtaine de kilomètres, pour l’embarquer en auto. Philippe comprend aisément que les ravitailleurs ne puissent attendre sa venue quand il n’arrive pas à tenir le tempo limite de 5.5 km/h. Dans ce cas, ils lui laissent parfois une bouteille ou alors Philippe a précisé qu’il avait l’habitude de faire de longues virées en allant parfois tocquer chez les gens afin de demander un vieux t-shirt parce qu’il avait froid, un quignon de pain s’il a vraiment faim, de l’eau ou autre chose. Philippe voulait éviter le malentendu et mettre les choses au point pour expliquer qu’il est reconnaissant à l’organisateur, Thierry, de le laisser continuer et de le laisser vivre sa passion. Il sait gérer lui-même les risques, a dit qu’il n’avait pas peur des humains, des bêtes, de l’accident bête même s’il peut y avoir parfois des dangers qui mettent la vie en péril. Il a déjà plusieurs courses à travers les déserts en non-stop et a l’habitude dans ces cas-là de ne dormir qu’une dizaine d’heure en 10 jours…. Voilà pour ceux qui pourraient être surpris qu’on laisse ainsi un gars seul sur la route. Il a dit que la soirée et la nuit avaient été magnifiques… Sur son t-shirt est écrit : combattu souvent, battu parfois, abattu jamais. Dicton du club « Les Kéké du bocage » formé d’ultra-coureurs français. Des givrés en toute saison, même à 40 °C en été, ceci pour leur rendre hommage avec une belle marque d’amitié qu’ils sauront appréciés à sa juste valeur. Je connais plusieurs de ces coureurs et au début de ma carrière d’ultra, je me disais avoir du pain sur la planche et il y en a toujours… Concernant mon action de soutien en faveur de l’association Un P’tit Plus qui vient en aide aux enfants et adolescents victimes du cancer, la première semaine a rapporté CHF 1'588.--. Que tous ces premiers donateurs soient ici aussi chaudement remerciés. Et l’action continue…et cela me m’aide de savoir que mes efforts sous cette canicule sont récompensés en faveur de ces enfants. En effet, cette canicule devient vraiment pénible à supporter en courant. On pourrait dire que cette plaisanterie a assez duré. Martin Fryer l’Australien de Canberra dit que ce n’est plus une course fun, de plaisir, mais une course de survie. ( Et ce n’est pas n’importe qui, vraiment un cador, jugez seulement : 53 ans, ses records : 12h 132.6km, 24h 259,7, 48h 433,686 km sauf erreur la deuxième personne au monde sur 48h, derrière l’intouchable Yannick Kouros, 6 jours 815km, 10 jours 1158 km et il aurait le record du monde sur piste des plus de 50 ans avec 247 km au 24h, mais ce n’est plus reconnu par rapport à la route). De plus aujourd’hui, le vent du sud est fort et nous l’avions souvent en pleine face, particulièrement sur les 10 derniers km. La bouche était quasi instantanément sèche et il faut vraiment calculer de boire des minis gorgées pour gérer la distance jusqu’au prochain ravitaillement. Heureusement pour nous, un jeune coureur de la région, Stéphane, est venu nous voir avec un sac réfrigérant plein de boissons qu’il a largement distribuées en 2 endroits. Si tu lis ce compte-rendu, sache Stéphane que tes boissons étaient vraiment providentielle aujourd’hui, sur la fin. Les 2 derniers tronçons étaient pourtant de 6 km entre le ravitaillement et un point d’eau avec Thierry et Françoise 6 km avant la fin. Mais les dernières lignes droites, interminables, sans ombre, face aux camions et au vent nous ont vraiment paru insupportables. Mais une fois, ça s’arrête, et oui, à l’arrivée… Repartant du 1er ravitaillement les mains bien chargées en melon, fromage et tuc, je n’ai pas vu une bifurcation, il y avait aussi des travaux sur cette route et quand je m’en suis rendu compte, j’avais déjà couru 5 km. J’ai stoppé une fourgonette pour demander la direction car je venais en bout de carte. Et il m’a fait un signe un peu évasif, j’ai cru que ce n’était pas si faux donc j’ai continué. Plus loin, ne voyant aucun nom correspondant à ma carte, j’ai restoppé une voiture mais le gars ne savait pas trop lire une carte. Finalement, j’étais dans un village complètement hors carte, donc j’ai demandé mon chemin à un cycliste et plus loin encore, arrivant sur une départementale, j’ai restoppé une auto en me mettant face à elle et elle n’avait pas l’air de vouloir s’arrêter…et moi de m’enlever. Je venais d’une petite route avec aucune indication au carrefour. Apparemment je suis le seul à m’être trompé à cet endroit, mais je ne sais pas où. Question course, la traversée de Lyon était bien sympa et on a un peu mitraillé de photos en longeant la Saône et sur la place Bellecour. Le départ réel a été repoussé dans un autre parc, soit à 19,7 km du départ. Il ne nous restait plus qu’à sortir de Lyon par des zones industrielles inintéressantes sur des pistes cyclables, puis de trouver les premiers petits villages et les champs. Dès le 2è départ, Stéphane prend les commandes, suivi de David, Takasumi, Charles et Martin. Je suivais et finalement je les perds de vue. Peu avant le 1er ravitaillement, je reçois de l’eau du fils de David, la bienvenue car nous avions 14 km déjà. Le ravitaillement était juste quelques centaines de mètres après. Là, Charles était assis et faisait une grosse pause. Il n’est pas reparti avec moi. Il croyait que le 1er ravito arrivait après 8 km et il n’avait que peu d’eau sur lui, il avait déjà souffert de soif. Et c’est sur la partie après que je me trompe. A l’arrivée, David, Stéphane et Takasumi finissent ensemble en 6h, Martin en 6h25, Christian en 6h46, Charles en 7h44, Wilma en 7h56, Jannet en 8h41, Chantal, Lionel, Juei Lung et Eddy en 9h06, Hiroko et Jenni en 9h10, il reste Philippe en route, je pense qu’il va tenir…et finir. Un petit problème quand nous traversons les villes est qu’il est impossible d’aller fourrager les mouches. Mais sorti de Lyon, sur les routes céréalières, j’ai d’abord cru qu’il tonnait. Mais ça venait de trop près. C’était des coups de clairon qui annonçaient que l’heure était vraiment arrivée. Car les mouches aiment bien s’alimenter à l’ombre, à l’abri des regards. Pour ça les champs de maïs sont parfaits. Et savez-vous pourquoi elles nous emmerdent les mouches ? Ben faut voir ce qu’on leur donne…19h, l’heure du souper, je coupe, bon appétit ! |
News postée le : 07.07.2015 |
9è étape lundi 06.07.15, de Cublize à Dardilly, 52.34 km, 622 m +, 730 m nég-,5è en 5h03 |
Impressionnant Takasumi, hier à la dérive pour les 15 derniers kilomètres en tout cas, très marqué à l’arrivée, il est resté prostré la tête sur la table pendant une bonne demi-heure, à l’ombre sous la partie centrale de la maison-vestiaire-douche-buanderie du camping et ce matin, après 3 km environ pour moi, il avait déjà 600 m d’avance, en côte. Derrière lui, à 400 m Charles prenait les commandes du groupe des autres coureurs partis à 7h. Martin et Stéphane suivaient, puis moi, puis David et Juei Lung Chen. Au sommet, j’avais environ 34 secondes de retard sur Martin et Stéphane, après 8 km environ. L’écart sur Stéphane sera le même encore 4 km plus bas avant qu’il accélère et se lance à la poursuite de Martin et Charles et Takasumi. Pour ma part, si les jambes étaient bonnes, la vitesse était déjà assez rapide pour moi à 10,5 km/h de moyenne sur la première heure. David me dépasse après 15 km 300 et il prend rapidement 500 m d’avance. Il est parti calme toujours en raison de mollet dur. L’étape était assez plaisante jusque-là, mais ensuite nous longeons une nationale jusqu’au kilomètre 38 environ avant de bifurquer sur une route secondaire. Nous avons juste pu éviter la nationale pour traverser Chessy et Châtillon. La fin nous réserve une montée de 3 km, puis de 2 ou 3 autres côtes jusqu’à la descente finale à 1,5 km de l’arrivée. En sortant d’un village, à 4 km de l’arrivée, je vois 2 coureurs devant moi en orange. Je reconnais David. L’autre étant Alain parti à 6h et n’étant plus dans la course pour le général, ayant stoppé hier après une cinquantaine de km. Je reviens gentiment sur David, je m’arrête même à un carrefour pour contrôler la carte et le dépasse à l’attaque de la descente, 700 m environ, mais raide. S’ensuit environ encore 800m jusqu’à l’arrivée, avec une petite bosse à passer et finir en descente dans le camping. Je n’ai pas voulu trop forcer, comme hier sur la fin, aujourd’hui je me sentais bien dès le départ. Mais on peut dire que Takasumi, 33 ans et Charles, 29 ans récupèrent rapidement grâce à leur jeune âge. Et ils ont une vitesse naturelle plus rapide que la mienne qui se ralentit un peu chaque année. Donc : Takasumi 4h24, Charles 4h41, Stéphane 4h43, Martin 4h55, Christian 5h03, David 5h04, Cathy 5h57, Wilma et Hiroko 6h09 etc… Marie et Philippe viennent d’arriver à 16h05. Philippe est arrivé ce matin à 1h15 de l’étape d’hier. Il a donc dormi environ 3h30 avant de repartir ce matin ! Quand on aime… Mais bravo à lui pour sa ténacité! Le long du parcours, j’ai eu la bonne surprise d’avoir des encouragements de l’organisateur du Trail du Haut Clunisois, Camille Forrest, trail que nous avons couru en 2013. J’ai même pris le temps de poser pour quelques photos devant la bâche publicitaire du trail qu’il avait tendu entre des arbres avec 2 amis qui l’accompagnaient. Je ne sais pas s’ils ont laissé la bâche, car ils m’ont dépassé quelques kilomètres plus loin et m’ont encouragé encore une fois. Bien sympathique rencontre et assez inattendue aujourd’hui, il m’avait dit vouloir venir dimanche. |
News postée le : 06.07.2015 |
8è étape dimanche 05.07.15, de Digoin à Cublize, 87,48 km, 920 m +, 660 m nég-,3è ex-aequo en 9h17 |
Julia, ma femme m’a fait une visite surprise hier soir juste à la fin du souper. Elle avait couru la Moins’hard, trail dans les environs de Chamonix et s’est dit, ils sont presque à côté…ce qui était vrai à environ 300 km ? Elle fait 3è, mais je ne sais pas si elle gagne sa catégorie, elle n'a pas attendu les résultats. Elle a pu suivre une partie d’étape jusqu’au 55è km. Est-ce sa venue qui m’a boosté ? Les favoris ce matin sont partis lentement à l’exception de Stéphane qui prend rapidement le large à plus de 11 km/h, le long du canal de la Loire. Moi, je suis parti presque comme d’habitude, à 10,5 km/h, soit 2 ou 3 dixième plus vite en 1ère heure, quand il fait relativement frais, ou plutôt de température agréable. Après 1 ou 2 photos du pont navigable qui enjambe la Loire, j’ai donc rattrapé David, à ce moment en train de chauffer son mollet trop dur, puis de rattraper Takasumi et Martin, presque coup sur coup. A 13.3 km, David me redépasse, prenant son rythme et partant à la chasse de Stéphane. Takasumi prend aussi son rythme et Martin sera toute la journée entre 1 et 4 minutes devant moi. Julia propose des glaces à chacun, j’en prend une et Martin me dira plus tard qu’il l’a ensuite regrettée, qu’il aurait dû la prendre. Presque à chaque ravitaillement, je le verrai repartir quand je suis près d’y arriver ou quand j’y arrive sur les ravitaillements 4, 5, 6 et 7, soit environ au 46, 56, 64 et 73 km. A celui-là, j’ai même pu y dire quelques mots. Mais je venais de faire une hypoglycémie 2 km avant et la chaleur était parfois telle avec un vent brûlant de face ou de dos, que j’ai dû marcher 200 mètres. Et qu’au ravitaillement, je me suis assis le temps de boire 5 dl de coca, 5 dl de sirop, un peu d’eau et de manger 2 vaches qui rit. Je suis reparti les bidons pleins mais en me disant qu’il fallait économiser, c’était pas sûr qu’il y ait encore un ravito et il restait quasi 15 km. Donc en descente je me suis dit je ne touche pas à mes bidons. Mais arrivé à Thini le Bourg, la bouche était si sèche après 2 km, que j’ai déjà un peu bu. J’espérais trouver une fontaine. J’ai passé un bar avec terrasse, j’ai regretté de ne pas m’y être arrêté. Puis une montée sur bien 3 km, bien raide pour rejoindre Thini, nous attendait dans la ville. Je ne trouvais pas d’eau, il n’y avait rien d’ouvert avant d’arriver à une place dans le haut de la ville. Je me suis engouffré dans le bar, commandant et buvant 2 bières panachées d’une traite. Avec plus de limonade que de bière, mais c’était divin, je vous l’assure. Je suis reparti, 1 km, plus loin Angel m’a arrosé la tête, il s’occupe normalement du montage et démontage des tentes. Puis au km 81 il y avait Thierry avec des boissons et nous étions au haut de la côte. Un peu de plat et les derniers 3 km en descente avant les 400 derniers mètres en montée légère et l’arrivée au camping. Et j’ai dérogé un tout petit peu à ma règle. Car dans la descente, qui vois-je subitement à 300 mètres devant moi ? Takasumi et Stéphane. Je réagis en me disant que la 3è place est à ma portée. C’était sans compter que Stéphane m’a vu et qu’il a mis les gaz. J’ai vite compris que ce serait dangereux pour moi, donc j’ai réduit mon allure, me contentant de revenir sur Takasumi qui n’avait pas l’air au mieux. Stéphane m’a dit ensuite qu’il avait 30 minutes d’avance sur lui au 7è ravitaillement, au km 73. Descendant bien mais sans tirer trop sur la machine, au bas de la descente je vois Stéphane marcher un bout de plat et la montée de l’entrée du parc où nous dormons. Je le rattrape et nous finissons ensemble, il m’a un peu attendu. Takasumi finit 1 minute derrière, Martin 2 minutes devant nous et David 55 minutes avant Stéphane et moi en 8h22. Charles finit 52 minutes derrière nous 2. Dès le début, il n’a pas essayé de suivre. Aujourd’hui, très peu d’ombre en pleine journée et les difficultés nous attendaient en fin de parcours dès le 45è km environ. Avant, c’était plat, avec juste quelques mini montées pour passer un pont ou pour s’élever d’une dizaine de mètres avant quelques villages. Des odeurs pestilentielles parfois, comme hier sur un tronçon de 400 m, qui donnent envie de gerber. Sûrement des cadavres d’animaux en décomposition. Alors, ma femme qui m’a boosté ou est-ce que je supporte à peine mieux la chaleur que les premiers, hormis David ? Telle est la question du jour et le problème est qu’il n’y a aucun réseau ici. Donc si vous lisez cette nouvelle tardivement mais encore aujourd’hui, c’est que j’aurai dû me déplacer…19h05, le souper attend, j’arrête pour aujourd’hui. 21h, Mary arrive, Cornélia et Alain ont abandonné, elle pour vertiges et zigzaguements incontrôlés, lui pour ne plus pouvoir courir assez vite, selon ses dires. Je me suis déjà déplacé pour trouver du wifi sur 500 m à un bistrot qui ne veut me donner son code. J’essaie….et j'ai trouvé le code....vous pouvez avoir votre news! Hourra, 21h25, bonne nuit. Arrivée tard, pas le temps pour les e-mails, comme hier, mais merci à tous ceux qui écrivent sur mon livre d'or, ça me fait rudement plaisir. |
News postée le : 05.07.2015 |
7è étape samedi 04.07.15, d’Etang sur Arroux à Digoin, 64 km, 580 m +, 640 m nég-,6è en 6h36 |
Le profil final de l’étape d’hier était vraiment facile à comparer de celui d’aujourd’hui, qui semblait similaire. Mais si hier nous pouvions profiter d’ombres de temps à autre, aujourd’hui nous étions davantage en plein soleil. Ce matin, je me sentais encore mieux qu’hier matin mais je n’ai pas pris le risque de vouloir suivre, bien que les premiers soient partis sur mon rythme, durant presque 2 km. Puis Stéphane a commencé à mettre des gaz en début d’ascension et cela s’est étiré jusqu’à avoir une chaîne de 7 coureurs distants entre eux d’une trentaine de mètres, puis la chaîne a sauté et il n’y avait plus que les 5 habituels du classement général, Charles étant le 5è. J’avais décidé de ne pas me laisser provoquer ni de vouloir profiter des descentes pour accélérer, c’est trop dangereux pour ma forme du lendemain. A St. Didier sur Arroux après 8-9 km, nous avons fait un crochet alors que sur la carte le parcours indiquait tout droit. Au final, j’ai exactement 64 km au lieu des 62.6 km. Cela pourrait sembler anecdotique mais au final, quand je suis arrivé au km 61 à ma Polar, je me suis vidé le reste d’eau sur la tête et bu les dernières gorgées de sirop. Cela faisait déjà un moment que j’en crevais d’envie, mais il faut gérer le liquide. Pour moi, cela signifie un peu tous les 2 km. Et avec la chaleur, j’ai fini dans le dur car je ne savais pas encore que j’avais 3 km devant moi au lieu de 1.5 km. Il faisait si chaud que le goudron faisait des bulles sur la route et le bruit que j’entendais en soulevant mes chaussures qui se décollaient de la route m’ont incité quelques fois à voir si j’étais suivi ou non. Je me sentais mieux qu’hier pour un rythme similaire, un bon 10 km/h, jusqu’au 45è km, cela jouait bien malgré les montées, où le rythme faiblit un peu, mais grâce aux descentes où j’avançais un peu plus vite, mais sans jamais m’emballer. Dès le 40è km, j’ai commencé à sentir mon adducteur gauche, enfin je pense que c’est ça, qui me gênait par des lancées douloureuses et une espèce de manque de mobilité. Depuis l’arrivée, la douleur est bien présente et si je la connais, j’espérais être tranquille avec ça au moins les 14 premiers jours, jusqu’au sommet du Mt-Ventoux. Car elle vient souvent suite aux descentes et j’espérais que le profil de collines ou petites montagnes ne suffirait pas à la réveiller. Donc il va falloir faire avec si elle ne sent va pas. Des fois, cela ne dure que quelques jours mais c’est clair, bien plus facilement avec un ou 2 jours de repos. Et le repos n’est pas au programme des 5 prochaines semaines. Sur la fin, c’est la chaleur, cette douleur, la soif qui me font baisser un petit peu mon rythme de même que des arrêts aux 3 derniers ravitaillements à peine plus long, car j’ai profité de me faire doucher la tête et le dos avec des douchettes improvisées par nos ravitailleurs. Quel bien ça fait ! Devant, Takasumi a cartonné puisqu’il termine 1h05 devant moi, suivi de David 29 minutes après, puis Martin et Charles qui me prennent 31 minutes et Stéphane 21 minutes. Mais j’étais content de ma prestation, j’ai suivi mon plan en espérant pouvoir suivre ce rythme de 10 km/h le plus de jours possibles, sans donner dans les accélérations et les finals au sprint pour grapiller une minute ou deux, car on le paie le lendemain par des jambes lourdes inutilement qui nous en font perdre bien davantage. Je pourrais dire que sur une première course par étape, pour moi la TransEurope 2009, on court sans trop penser au lendemain, pensant récupérer facilement en mangeant et buvant assez. Et ce n’est pas le cas forcément, en tout cas pour des gars de près de 50 ans et plus. Sur la 2è course par étapes importantes, pour moi la TransEurope 2012, on fait déjà plus attention, on a de meilleures résolutions, on s’évite de trop faire d’excès mais on se permet des accélérations finales pour faire la place ou s’amuser entre copains, pour se chambrer ensuite. Sur une 3è course par étape importante, pour moi ce Tour de France, je peux dire qu’on court enfin avec sagesse, en tout cas pour l’instant je suis mes résolutions de ne jamais entrer dans la zone rouge, je ralentis même quelques fois quand je remarque que mon cœur bat trop vite dans les montées. Et je pense que je n’ai jamais été aussi régulier sur la première semaine et mes muscles s’en portent mieux, le cœur aussi je pense, les bobos aussi j’espère même si je ne sais pas encore trop comment je vais devoir gérer cet adducteur sur une si longue période. 18h40, un immense bravo à Mary et Philippe qui viennent de terminer à l’instant. Mary souffre des releveurs et Philippe de cloques sans compter qu’il a les 2 hanches artificielles. Ils ont de quoi être très fiers d’avoir tenus bon. Bravo à eux. |
News postée le : 04.07.2015 |
6è étape vendredi 03.07.15, de Corency à Etang sur Arroux, 49,52 km, 660 m +, 715 m nég-,6è en 4h53 |
Au réveil j’avais un peu mal à la tête et cela m’a duré jusqu’au 27è km environ. De m’asperger atténuait cette impression. Par contre et contrairement à hier jeudi, mes jambes me faisaient bonne impression. Je les sentais toniques et sans courbatures. Hier matin, elles étaient lourdes et dures, spécialement dans les descentes où elles m’empêchaient d’avoir une foulée souple, donc je ne descendais pas très vite pour cette raison. Aujourd’hui, on peut résumer qu’il y avait 2 bosses à passer, la deuxième était assez raide mais dans chaque descente, j’avais une foulée qui ne me semblait pas saccadée ni dure pour les articulations, donc je suis descendu assez bien. A Château-Chinon, fief de Miterrand, je voyais à 400 m devant moi Charles et Stéphane, peu avant le sommet de la côte, soit le centre de la cité. Dans la descente qui suivait, en voyant à plus d’un km devant moi, plus trace d’âme qui vive. Ils avaient mis le turbo à fond. Là, sans vouloir me laisser provoquer, je me suis dit que ce serait pas mal de descendre mieux qu’hier. Philippe parti une heure avant était là au 10è km, il avait l’air d’être à la peine. Au 1er ravitaillement du 13,5 km, je rattrape aussi Sigrid et on me dit que Charles et Stéphane sont à 12 minutes. Si moi j’ai des jambes toniques, eux en ont des supersoniques. David, Martin et Takasumi encore plus devant. La longue montée en paliers en direction du Mt Boeuvray alterne avec les passages à découvert où il fait vite chaud et les passages forestiers à l’ombre où la température est supportable. Magnifique haute futaie de sapins, dans une combe, sans branches sur une vingtaine de mètres. Deux camions de longs bois de Douglas me dépassent à mi-côte. Nous passons par 2 fois sur des petits ponts qui enjambent l’Yonne, qui prend source dans ce massif, selon les panneaux observés le long de la route. Au ravitaillement du 27è km, j’ai 20 minutes de retard me dit-on sur Charles et Stéphane. Mais ça descend encore, donc je me dis qu’ils vont encore me mettre 10 à 15 minutes jusqu’à l’arrivée. Mais la chaleur commence aussi plus sérieusement à se faire ressentir, les passages ombrageux diminuant. Finalement le débours se monte à 17 minutes sur Charles et 13 sur Stéphane. Moi, je me disais ne va pas plus vite, j’étais à un 11 km/h dans ces faux plats descendants. Je pense cette année davantage aux jours suivants. Demain, étape moyenne à 61 km, mais dimanche j’aimerais ne pas avoir de jambes lourdes au départ, car si la météo ne change pas, on va de nouveau bien souffrir sous le soleil de 10h du matin à 16-17h sur les 89 km annoncés et pas plats du tout. Etape courte mais lessive au minimum, cuissettes et porte-gourdes. Elle ne sèche plus car elle est chargée de sel et elle est poisseuse quand on la touche. Petite baignade couché 10 minutes dans la rivière avant la douche. Auparavant et sitôt l’arrivée franchie, 1,5 dl de boisson, soit un schweppes tonic et une bouteille d’eau minérale, ainsi qu’une assiette de pdt, 3 œufs et une saucisse suivi de fromage et de quelques rondelles de salami. J’écris couché sur mon matelas, à l’ombre d’une allée de troène, à une douzaine de mètres de la rivière. Dans la tente, c’est une étuve, zone sinistrée. Merci à vos e-mails de soutien et autres messages sur mon livre d'or, ça me fait rudement plaisir, soyez en remerciés. Je me sens en vacances, je suis en vacances, je vaque en ce camping le moins possible, mais je dois faire 20 mètres pour allez chercher le mot de passe, ah, ces efforts en guise de 4h.... . |
News postée le : 03.07.2015 |
5è étape jeudi 02.07.15, d’Avallon à Corency 57.98 km, 940 m +, 810 m -,5è en 6h24 |
Alors hier, la raison de nos 20 kilomètres sans balisage avec Martin est qu’au moment où je l’ai rattrapé, il revenait en arrière en lisant sa carte, du sommet d’un petit pont. Le balisage était au bas de celui-ci, de l’autre côté de l’Yonne. On pouvait bien penser être juste, car sur ma carte la rivière n’avait parfois pas de couleur et nous étions peut-être distant d’une centaine de mètres à 300 m, donc sur une carte à grande échelle, ce n’est pas précis. Aujourd’hui, les jambes étaient un peu lourdes, donc avec les 1000 m de dénivelé au programme, je ne me suis pas excité, mon rythme s’est fixé de lui-même à environ 9 km/h. Dans les descentes, je ne vais pas beaucoup plus vite car je redoute une inflammation des adducteurs, comme cela me fait ces derniers temps si ça tape trop en descente. Le ciel était parfois couvert et avec les nombreux passages en forêts sur de charmantes petites routes tortueuses, nous avons moins souffert du chaud, hormis sur la fin dans quelques montées. Hier, c’était assez calme le long de la Yonne, mais il y avait d’interminables bout droit, ou ensuite le long de nationales, avant un beau final sur les 15 derniers km sur de petites routes et la vallée du Cousin, toute ombragée avec le cours d’eau Cousin. Dans les villages, on a aperçu aujourd’hui quelques personnes, hier hormis à Auxerre, les villages étaient déserts, pas âme qui vive, les maisons aux volets clos. Nous campons au bord du lac artificiel de Pannecière-Choumard, qui sert de réserve d’eau, dans le parc naturel régional du Morvan. La région est moyennement montagneuse et couverte de forêts dont les fougères occupent en grande partie le sous-bois. Nous avons traversé une haute futaie de hêtres baignée de soleil qui perçait ça et là, cela rendait une lumière féérique, avec les branches des arbres qui formaient une arche au-dessus de la route et au loin, le puits de lumière vert clair des champs nous tiraient l’œil, le corps aussi tout entier en avant. Mais après un relatif moment de fraîcheur, je savais que j’allais rejoindre la chaleur éblouissante du soleil, sans voile aucun. Devant, Takasumi, parti plus prudemment que Martin, David et Stéphane les a rattrapé après une dizaine de km et il a mis une mine, prenant 2 minutes en 2 km d’ascension. Seul David finira avec lui, Martin lâchant sur la fin, Stéphane déjà un peu avant. A 6 km de l’arrivée, j’ai profité de me mettre sous le jet d’une fontaine une bonne trentaine de secondes. Cela m’a requinqué pour les 3 kilomètres suivant. A l’arrivée, une omelette aux oignons bien salée m’a fait le plus grand bien. Vu qu’on a du temps, tout le monde profite de faire la lessive, chose pas faite pour ceux qui sont arrivés tard ces 2 derniers jours. Abandon de Dave et Yvonick, fatigue majeure, Yvonick ne mange quasiment rien depuis le soir de la 1ère grande étape. 16h50 je cherche du wifi. |
News postée le : 02.07.2015 |
4è étape mercredi 01.07.15, de Migennes à Avallon 85.54 km, 460 m +, 370 m -,4è en 9h36 |
4è étape mercredi 01.07.15, de Migennes à Avallon 85.54 km, 460 m +, 370 m -,4è en 9h36 L’étape aurait dû avoir 82.2km mais je pense que personne n’aura le même kilométrage. Il y a eu un bug dès le 5e kilomètre, le long de la rivière Yonne. Il était prévu qu’on la suive mais le chemin menait dans une forêt, dans un cul de sac. Dès lors, on a emprunté des chemins qui nous ont ramené sur la route nationale. J’étais en 5è position et du coup je me retrouvais dernier du groupe de 7h. J’ai rattrapé, on a couru un moment ensemble jusqu’à ce qu’on décide de suivre la nationale. Un peu plus loin, je retrouvais Takasumi, David et Stéphane qui enlevaient des broussailles de leurs chaussures, ils avaient pris une variante à travers champ, infructueuse. Martin s’en allait déjà et je le rattrape 2 km plus loin, alors qu’il regarde sa carte. Dès lors, nous avons lu la carte et nous étions sûrs d’être sur le parcours au moins jusqu’à l’entrée d’Auxerre. La carte n’étant pas assez détaillée, nous avons à ce moment là pris l’option de Martin, j’étais pour suivre la rivière. Après coup, mon option était probablement la bonne, mais nous ne voyions aucun signe. On était en souci car nous avions déjà loupé le 1er ravitaillement et on crevait de soif. Nous nous sommes arrêtés dans un petit magasin, pour acheter chacun 2 bouteilles et un paquet de biscuits, barquette à la confiture. Nous nous sommes renseignés où était la rivière et une fois au bord de celle-ci, après 500 m environ, nous avons enfin retrouvé le marquage. Nous avons fait un gros détour. Ensuite, nous avons repris le cours normal de la course. Nous avons questionné nombre de gens et maintes fois lu notre carte, mais pas facile avec une reproduction d’une carte routière, à l’échelle 1 :100'000, ou plus. Les coureurs rattrapés ont été dans le même cas, à chercher le parcours. Nous ne savons pas encore ce qu’il s’est passé. |
News postée le : 01.07.2015 |
3è étape mardi 30.06.15, de Veneux-les-Sablons à Migennes, 84.48 km, 565 m +,520 m -,5è en 8h41 |
Bien repu du souper 4 plats d’hier soir avec 2 cuisses de poulet ou d’autruche ? Sous le cagna du jour qui m’a assez bien réussi vis-à-vis des autres, ce devait être des cuisses d’autruche. Mais n’alllez pas croire que je n’ai pas souffert, certes bien moins que ceux qui ont passé 1 voire 2, 3 h ou plus, mais j’étais aussi à la limite de la surchauffe bien souvent. Mais j’avais opté pour le plan Badwater ou désert. A savoir casquette blanche avec rabat sur la nuque, manchons en blanc sur les bras et chaussettes de compressions blanches sur les mollets. Que j’arrosais de temps à autre quand je remarquais que j’avais trop chaud. Je suis parti comme d’habitude à 10 km/h que je tiens durant 60 km, soit 6 h de temps. Sur la fin je faiblis un peu mais j’arrive à courir tout le long, cherchant les rares coins d’ombre. Si on passait devant des façades de maison en plein soleil, il semblait que la température était encore plus chaude, tout comme dans les creux où il semblait qu’il n’y avait pas d’air. Parfois un petit vent de face nous desséchait la bouche mais il était agréable quand même car en mouillant les habits, j’avais une brève impression de fraîcheur. Pour cela, j’avais une bouteille exprès pour m’arroser de temps à autre et une autre pour boire. Le ravitaillement me convient à merveille, puisque c’est sirop et eau et que c’est ma boisson préférée depuis de nombreuses années en courant. Avec un peu de sel, c’est parfait. Le bœuf bourguignon de ce soir l’était aussi, comme le reste, et le tout en quantité. A l’arrivée, après 1,5 litres de liquide, orangina, schweppes bitter lemon, eau gazeuse, j’ai piqué une tête bienfaitrice et providentielle à cet instant dans la piscine, après une douche froide à moitié habillé, le temps que mon omelette soit cuite. |
News postée le : 30.06.2015 |
2è étape lundi 29.06.15, de Mondeville à Veneux-les-Sablons, 46 km, 397 m +, 340 m -,.8è en 4h31 |
Le repas de hier soir : terrine avec sa salade verte, genre pot-au-feu et pâtes, fromage genre brie le tout avec du pain, glace ou sorbet au dessert. |
News postée le : 29.06.2015 |
1ere étape, dimanche 28.06.15, Paris-notre-Dame-Mondeville, 66,03 km,440m+, 325m nég., 7è en 4h45 |
Temps neutralisé les 20 premiers km donc 7è en 4h45 pour les derniers 46 km Si vous allez sur le site skyrun, entrez la clé FC 20971 et vous aurez accès |
News postée le : 28.06.2015 |
Tour de France FootRace, préliminaire |
Dès dimanche 28 juin 2015, vous pourrez me suivre chaque soir sur mon site pour quelques nouvelles quotidiennes. Pour autant que je trouve du wifi dans les campings. Je vous encourage à participer avec moi à mon action de soutien. Le site officiel de la course est http://www.skyrun.org/ Vous y trouverez des informations utiles. La 1ère étape part du parvis de la cathédrale de Notre-Dame à 10h30 pour 61km, dont les 14 premiers seront neutralisés. Je remercie mes partenaires qui me soutiennent dans ce projet, je suis motivé pour eux aussi d'atteindre l'arrivée, motivation renforcée par l'action de soutien, vos encouragements éventuels et... enfin, attendons l'arrivée. Vous pourrez me suivre chaque mercredi matin sur la radio RTN en direct à 7h37 dans l'émission La Matinale ou ensuite sur le net avec le lien suivant: http://www.rtn.ch/rtn/Programmes/emissions/La-Matinale.html . Un interview a paru ce jour, 25 juin 2015. Le quotidien L'Express et Arc Info (http://www.arcinfo.ch/fr/sports/athletisme/2800-km-contre-le-cancer-2136-1478145) se réservent de faire un article au coup par coup et le courrier du Val-de-Travers hebdo fera un article avant leurs vacances soit durant les 3 premières semaines et un autre suivant l'arrivée. Canal Alpha, surprise...http://www.canalalpha.ch/. Bon été, bonnes vacances à chacun et qu'elles soient bénéfique pour Un P'tit Plus comme à chacun de nous. http://www.unptitplus.ch/ |
News postée le : 25.06.2015 |
Etapes du tour
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